L’ouvrage attendu pour octobre.
Et de trois. Les fans de Marshall Mathers auront bientôt l’occasion de dévorer une 3ème biographie d’Eminem, s’intéressant cette fois à la période sombre du rappeur, entre 2005 et 2008.
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Une biographie qui s’annonce particulièrement sombre
C’est la seconde fois qu’Anthony Bozza sera amené à écrire sur Slim Shady. Après avoir proposé en 2003 Whatever You Say I Am: The Life and Times of Eminem, l’auteur va publier en octobre prochain Not Afraid: The Evolution of Eminem. Qui couvrira cette fois la période 2005-2008 de la vie du rappeur, loin d’être sa plus saine. Pêle-mêle, ces années auront été marquées par une première envie de Slim Shady de raccrocher les gants, et surtout par le décès du rappeur Proof, meilleur ami d’Eminem. Bozza devrait évoquer dans les pages de cette nouvelle biographie les problèmes d’addiction du rappeur, son engagement politique, sa vie personnelle mouvementée ou encore son retour en grâce dans la musique. L’éditeur de Not Afraid: The Evolution of Eminem indique qu’Anthony Bozza a eu accès à de nombreuses archives inédites de ces 15 dernières années. Il devrait être question de balayer un portrait intime de Marshall Bruce Mathers III, un artiste réputé discret et ne s’épanchant que très rarement sur sa vie privée autrement qu’en musique. Pour sa part, Eminem avait publié en 2008 son autobiographie : The Way I Am.
Le père du rappeur récemment décédé
Pour rappel, Eminem a récemment perdu son père. Comme l’a confirmé TMZ, le paternel du rappeur est décédé d’une crise cardiaque fin juin. Pas sûr que la nouvelle ait ébranlé outre-mesure Slim Shady, qui avait étrillé son père à de nombreuses reprises dans ses chansons. Et plus particulièrement dans Cleanin’ Out My Closet : «Before I ever had a multi-platinum-selling CD / I was a baby, maybe I was just a couple of months / My faggot father must’ve had his panties up in a bunch / Cause he split, I wonder if he even kissed me goodbye / No, I don’t, on second thought, I just fuckin’ wished he would die / I look at Hailie, and I couldn’t picture leavin’ her side» («Avant que j’ai un CD multi-platine / J’étais bébé, je devais avoir quelques mois / Mon pé** de père a du faire sa crise / Parce qu’il s’est barré, je me demande s’il m’a dit au revoir / Nan, à y repenser, j’ai juste espéré qu’il crève / Je regarde Hailie, et je ne m’imagine pas l’abandonner»).