Le producteur ne mâche pas ses mots.
La situation n’est visiblement pas sur le point de s’arranger entre Hit-Boy et Kanye West. Ayant travaillé sur Watch The Throne et plus particulièrement sur le classique N***** In Paris, le producteur semble avoir conservé une certaine rancoeur envers Ye, et il le fait savoir assez clairement.
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Hit-Boy se lâche complètement
Le retard de DONDA semble autant amuser qu’agacer Hit-Boy. Très proche de Nas avec qui il a produit l’album King’s Disease II lâché sur les plateformes depuis quelques heures, l’homme a profité du nouveau report du projet de Ye pour lui adresser une salve de critiques à peine voilées.
Lors d’une soirée privée, organisée pour célébrer la sortie du nouvel opus de Nasir Jones, Hit-Boy a ainsi tenu les propos suivants, ne laissant aucun doute sur sa cible du moment : « Il n’y a pas cent n***** qui sont en train de produire le beat. Il n’y a pas cent n***** qui écrivent les rimes, n****. C’est deux n***** dans le studio. J’écoute cette m**** en ce moment, homie. C’est disponible. King’s Disease II. Streame cette m****, achète cette m****. C’est juste moi et Nas dans le studio. […] C’est juste moi et mon bro, bro. Tu entends toute cette m**** ? C’est juste moi et ce n**** dans le studio. Il est chaud, je fais les instrus. Pas de fiesta. On n’est pas sur ce put*** de Twitter à faire ch*** tout le monde. On n’est pas en live sur Instragram à présenter un stream qui craint, n****. On a fait ce truc pour de vrai, n****, arrête de jouer. »
En 2020, lors d’une interview accordée à GQ, Hit-Boy expliquait pourquoi il avait fait le choix de prendre ses distances avec Kanye : « Il a prêché sur Twitter, « J’aime tous mes frères et nous devons rester unis et toute cette m****. » Mais j’ai l’impression que [Kanye] m’a mis dans une position où je me battais contre le système et je me battais avec mes frères. Et ce serait différent si Kanye disait : « Tes trucs sont nuls désormais, je n’en veux plus. » Mais n****, tu me dis que parce que tu m’as vu travailler avec quelqu’un d’autre, tu ne vas pas choisir mes beats ? »