Alors que la sortie de The Hateful Eight le huitième film du réalisateur se profile, retour en huit points sur ce qui a fait le succès de son oeuvre.
Le propre des génies serait-il de pouvoir se répéter à l’envie ? Dès son premier film il y a près de 25 ans Quentin Tarantino a imposé son style si reconnaissable. La preuve par huit.
1. Des dialogues aux petits oignons
Chez Tarantino on aime causer, et pas qu’un peu. Et à ce petit jeu tous les sujets font l’affaire : la question de laisser ou non des pourboires dans Reservoir Dogs, les massages de pieds dans Pulp Fiction, le costume de Superman dans Kill Bill, les vertus de porter une arme dans Death Proof… En résulte un nombre incalculable de répliques qui ont traversé les années.
2. Des marques introuvables dans le commerce
La radio K-Billy, les donuts Teriyaki, l’alcool Benny’s World, la chaîne fast food Big Kahuna Burger, les cigarettes Red Apple… L’univers du réalisateur est truffé de marques inventées de toutes pièces que l’on retrouve d’un film à l’autre.
3. Des revivals de derrière les fagots
John Travolta dans Pulp Fiction, Robert Fortser et Pam Grier dans Jackie Brown, David Carradine dans Kill Bill, Kurt Russell dans Death Proof… QT a toujours eu le chic pour dégoter la bonne gueule pour le bon rôle. Et accessoirement relancer des carrières.
4. Des hommages en pagaille
Et si tout le talent de Tarantino ne se résumait pas à être une copycat de génie ? Sergio Leone, Bruce Lee, Brian De Palma, Jean Luc Godard, Jack Hill… La liste des clins d’œil et emprunts à ces films qu’il a vu et revu depuis ces années où il travaillait dans un vidéo-club est sans fin – voir cette vidéo.
5. Des femmes qui en ont
Dans The Hateful Eight Jennifer Jason Leight devra faire ses preuves mais elle aura fort à faire pour tenir la comparaison face à la Mariée, Elle Driver, Jackie Brown ou encore les keupines de Death Proof qui en font voir de toutes les couleurs au pauvre Stuntman Mike. Chez Tarantino les femmes savent se défendre et ne s’en privent pas.
6. De la violence à profusion
Jambes arrachées dans Death Proof, oreille découpée dans Reservoir Dogs, tatouages au couteau dans Inglorious Basterds… QT a toujours considéré la violence comme une spectacle cinématographique des plus fascinants.
7. Samuel L. Jackson
Exceptés Reservoir Dogs et Death Proof, l’acteur est présent au générique de tous ses films. Et même lorsqu’il n’apparait pas à l’écran, il est quand même présent : dans Inglorious Basterds, il fait office le temps d’une scène de narrateur.
8. Des bandes originales ultra-soignées
Tarantino a souvent reconnu avoir besoin de trouver le bon morceau pour pouvoir ensuite imaginer et écrire une scène. Mélomane compulsionnel, il incorpore des morceaux en entier dans ses films (Chuck Berry dans Pulp Fiction, le groupe nippon The 5,6,7,8’s dans Kill Bill…) et n’hésite pas marier sans complexe les styles et les époques (genre du Rick Ross dans un western quoi). Si ce n’est pas encore fait, filez de ce pas acheter la BO de Jackie Brown.
