Le film d’horreur américain devance au classement toutes les plus grosses productions de l’année.
Les profits dégagés par un film ne déterminent pas toujours sa rentabilité. A la mi-temps de l’année 2017, c’est Get Out, le film du réalisateur américain Jordan Peele qui a le meilleur retour sur investissement parmi tous les films du box-office mondial. Le film d’horreur était doté à l’origine d’un budget de 4,5 millions de dollars, en plus desquels il faut compter 30 millions de dépenses en marketing, et a rapporté pas moins de 252,4 millions de dollars dans le monde. Soit un retour sur investissement estimé à 630% selon les calculs du site TheWrap. Pas mal du tout pour un film dont le budget était limité, à l’échelle des grandes productions hollywoodiennes actuelles.
Les grosses productions pénalisées
Parmi les films les plus plébiscités sur ce premier semestre 2017, il y en a un dont la rentabilité sort du lot. Il s’agit de La Belle et la Bête, l’adaptation du célèbre film d’animation de Disney avec Emma Watson. Si les profits qu’il a généré sont les plus élevés de cette année, son retour sur investissement, estimé à 400%, reste bien loin de celui enregistré par Get Out. Il faut dire que le calcul de rentabilité favorise fortement les films à petits budgets, pour lesquels il est plus facile de rapporter plus d’argent que les coûts de production engendrés.
Blumhouse roi de la rentabilité
Si Get Out est le roi de ce début d’année 2017, la concurrence est bien présente. En deuxième position dans ce classement, on retrouve Split, le dernier thriller de M. Night Shyamalan avec un retour sur investissement de 610%. Les deux films ont comme point commun de partager une même maison de production, Blumhouse, qui s’avère être également à l’origine de… Paranormal Activity, film le plus rentable de l’histoire. Les films d’horreur sont d’ailleurs bien souvent au top de la rentabilité, comme le montre l’exemple bien connu du projet Blair Witch et son budget initial d’à peine 50 000 dollars. Blumhouse a bien compris la recette.
