Anne Hathaway tente à nouveau sa chance dans le domaine de la science-fiction. Il faut dire qu’Interstellar, sa dernière incursion dans le genre, lui avait plutôt réussi.
C’est sans conteste une curiosité en devenir que ce Colossal, semblant sorti de nulle part et évoquant une espèce de pastiche survolté de Godzilla, ne se prenant jamais au sérieux.
Si Godzilla était une comédie ?
De prime abord, difficile de ne pas faire le rapprochement entre Godzilla, le monstre japonais maintes fois porté sur le grand écran, et ce Colossal, dans lequel on retrouve une Anne Hathaway empruntant le rôle d’une jeune femme aux pouvoirs pour le moins étonnans. Apparement dépassée par les évènements rythmant sa vie amoureuse, l’héroïne, en pleine rupture sentimentale, va découvrir qu’elle est étrangement connectée à un Kaiju (ces grosses bestioles de la trempe d’un Godzilla, justement) n’ayant rien trouve de mieux à faire que de mettre un bazar fou dans les rues de Tokyo. Pour ne rien arranger, la jeune femme se trouve non pas sur place… mais à New York !
Un pari chaloupé
Dirigé par le réalisateur espagnol Nacho Vigalondo, encore relativement peu connu du grand public, Colossal aurait même l’air d’un pari, dans lequel ont participé Dan Stevens (que l’on retrouvera prochainement dans l’adaptation de La Belle et la Bête de Bill Condon avec Emma Watson), Jason Sudeikis (30 Rock, Les Miller, une famille en herbe), Austin Stowell (Le Pont des espions) et Tim Blake Nelson (Les Quatre Fantastiques). Diffusé en septembre dernier lors de la dernière édition en date du Toronto International Film Festival, Colossal aurait apparement profité de bons retours. En somme, voici une raison de plus de se laisser tenter par ce long-métrage, dont la sortie dans les salles obscures est prévue pour le 7 avril prochain aux États-Unis. Aucune date de distribution n’a encore été dévoilée pour la France. A défaut, on se contentera du trailer qui suit, pour l’instant tout du moins.
