Parce que cette mini-série blockbuster qui a débarqué le 18 août est exactement ce dont l’univers Marvel a besoin…
En 2015 la première saison de Daredevil révolutionnait le monde des superhéros à la télévision. Flairant la bonne affaire Netflix embraye non seulement avec une seconde saison, mais aussi avec Jessica Jones, la détective privée dotée d’une force surhumaine, Luke Cage, le Harlem boy dont la peau est à l’épreuve des balles et Iron Fist, l’orphelin élevé dans les montagnes tibétaines.
Tout ce joli petit monde se retrouver dans la série crossover The Defenders histoire d’en découdre avec leur ennemi juré à tous : la mystérieuse organisation criminelle La Main.
Après une bande annonce aussi alléchante que mystérieuse et un teaser ciblé pour la base fan (les plus geek auront tapé l’IP 23.253.120.81 dans leur barre de recherche), découvrez quatre bonnes raisons d’être impatient que l’été se termine.
1. Parce que The Defenders sera beaucoup plus humains que les Avengers
Là où les Avengers se veulent une dream team de superhéros proches du statut de demi-dieux sauvant l’univers des périls les plus destructeurs, les Defenders s’apparentent plus à une bande de newyorkais sans capes ni double-identités amenés à tabasser des types qui d’une façon ou d’une autre le méritent.
Ce côté beaucoup plus terre-à-terre se traduit par des implications concrètes auxquelles doivent faire face les protagonistes.
Matt Murdock est confronté à sa propre mortalité. Victime d’abus, Jessica Jones lutte constamment avec ses démons intérieurs. Luke Cage s’interroge lui longuement sur le fait d’accepter ou non son destin. Danny Rand enfin voit sa candeur s’effriter face aux dures réalités du quotidien.
2. Parce que la série va combler tous les publics
Le phénomène d’identification joue toujours pour beaucoup dans le succès des œuvres de superhéros.
Ici difficile de ne pas trouver son champion entre la hooligan grungy Jessica Jones (et son côté féministe qui n’en a pas l’air) ; Luke Cage, premier superhéros black, mais aussi et surtout prince absolu du cool ; Daredevil et son côté intello-maso-torturé ; et Danny Rand, le kungfu fighter fondu de culture asiatique.
De là à parler de produit marketing parfaitement calibré…
3. Parce que le villain est interprété par Sigourney Weaver
Jusqu’à présent les séries Netflix se sont faites un point d’honneur de transposer sur le petit écran l’adage d’Alfred Hitchcock qui veut que « plus réussi est le méchant, plus réussi sera le film ».
Après l’unanimement acclamé Wilson Fisk / Le Caïd interprété par Vincent D’Onofrio dans la saison 1 de Daredevil, le méloromantique Kilgrave dans Jessica Jones (David Tennant, ex-Doctor Who), ou encore la doublette Cottonmouth / Mariah Dillard dépassée par ses ambitions dans Luke Cage, place à la majestueuse Sigourney Weaver dans le rôle d’Alexandra.
Exceptée sa punchline dévoilée dans la bande annonce (« The more connections you have, the easier it will be to break you »), rien n’a filtré quant à son personnage. On imagine alors volontiers cette dernière sophistiquée, intellectuelle, méthodique et bossy à souhait.
4. Parce que The Defenders va jouer à fond la carte de l’action
Là où les précédentes aventures solo des uns et des autres s’étaient toutes vues attribuer 13 épisodes chacune, The Defenders concentre l’intrigue sur 4 jours et 8 petits épisodes. « Less is more ».
Avec une telle contrainte de temps, la série ne peut se permettre de se perdre dans des scènes d’exposition trop longues ou des digressions psychologiques à n’en plus finir.
Chacun des quatre personnages étant désormais solidement installé et identifiable, bastons et rebondissements devraient se succéder sans temps mort jusqu’au feu d’artifice final.
À l’occasion de la sortie de The Defenders nous sommes partis à New-York, à la rencontre de Krysten Ritter et Mike Colter alias Jessica Jones et Luke Cage pour une interview exclusive :