Une étude de l’Ifop laisse entendre qu’une grande majorité des utilisateurs Français de WhatsApp en ont plus qu’assez des notifications incessantes reçues par les groupes qu’ils fréquentent.
Les groupes WhatsApp, une charge mentale ?
Les chiffres dévoilés dans le cadre de cette nouvelle étude de l’Ifop, commandé par Lemon.fr, rendue publique ce jour permettent de dresser un constat du sentiment de ras-le-bol qui semble concerner de nombreux utilisateurs Français de WhatsApp. En moyenne, en France, les adeptes de la plate-forme feraient partie de 4,6 groupes, qu’ils soient professionnels ou familiaux. Une manière de prouver l’omniprésence de l’application dans notre quotidien, et de souligner ses désagréments, comme le rapporte l’enquête citée quelques lignes plus haut et réalisée dans le courant du mois de février auprès de 1 000 adultes français.
Au-delà du fait que la quasi majorité des utilisateurs Français font partie d’au moins un groupe WhatsApp (91%) et que 33% des personnes interrogées ont déclaré être membres d’au moins 5 groupes sur la la-dite plateforme, il semblerait bien que cette appartenance pas forcée, mais presque, déclenche quelques frictions, parmi lesquelles le fait de recevoir sans cesse des notifications, ayant poussé 63% des répondants à les mettre en silencieux.
Un trop grand nombre de messages reçus aura également dérangé 58% des sondés, quand 51% auront admis avoir eu le sentiment d’être obligé de répondre ou d’aimer un message (46%). Il arrive aussi fréquemment que les membres d’un groupe en agacent d’autres (38%), et plus encore quand deux membres d’un même groupe s’écharpent en public (45%). Paradoxalement, 21% des sondés ont confié avoir regretté de ne pas avoir été convié à rejoindre un groupe de leur entourage, aussi bien sur le plan amical que professionnel.
