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Un policier new-yorkais soupçonné d’avoir voulu tuer 50 Cent

Un policier new-yorkais soupçonné d’avoir voulu tuer 50 Cent

Le rappeur victime d’une tentative de meurtre ?

L’affaire fait actuellement grand bruit outre-Atlantique, et plus précisément du côté de New York. Comme le rapportent les médias sur place, les services de police de New York mènent l’enquête après la mise au découvert d’ordres émanant d’un commandant. Ce dernier aurait ordonné à ses troupes de «tirer à vue» si elles croisaient le rappeur 50 Cent.

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Plus précisément, l’ordre aurait été donné par Emanuel Gonzalez, un inspecteur général adjoint de la police new-yorkaise, lors d’une ronde menée en juin 2017. A l’époque, l’officiel aurait tenté de faire passer son commentaire comme une «plaisanterie». A croire que ses propos n’ont pas été digérés au sein même des troupes : le service des affaires internes du NYPD fait état d’au moins un rapport. CNN évoque qu’une enquête est désormais en cours sur Gonzalez. Ceci étant, des voix dissidentes se font d’ores et déjà entendre au sein même de la police. Roy Richter, président du NYPD Captains Endowment Association, a qualifié les accusations de «complètement fausses» : «C’est 50 Cent qui a remis en cause la sécurité de l’inspecteur et de sa famille en publiant un tweet menaçant, appelant aux violences l’an passé». Il fait ici référence à un tweet de Fifty, depuis effacé, qui semblait viser un officier de police.

Le rappeur sur la défensive

Depuis, 50 a évidemment réagi à cette nouvelle affaire. Sur Instagram, l’artiste n’y est d’ailleurs pas allé de main morte : «Je suis inquiet de ne pas avoir été préalablement averti de cette menace par la police de New York. […] Je prends ceci très au sérieux, et je suis en train de consulter mon conseiller juridique.» Le rappeur, ayant qualifié Gonzales de «flic ripoux», partage un passé avec le commandant. Un mois avant que Gonzalez n’y aille de son commentaire, il avait déposé une plainte pour discrimination aggravée envers 50, après que ce dernier ait publié des informations sur un procès à 125 millions de dollars entre Gonzalez et le propriétaire d’un club de Brooklyn, s’étant jugé harcelé par les forces de l’ordre. C’est d’ailleurs de là qu’est parti le gimmick «get the strap» («prends ton flingue») de 50 Cent.

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