Boosie devin ?
Quelques heures seulement avant de se faire tirer dessus, Boosie Badazz évoquait le besoin de lever le pied sur les sorties, par peur de s’attirer des ennuis.
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Des sorties en club réduites
Dans une interview visiblement tendue, Boosie est revenu sur les beefs dans le rap et sur la situation particulièrement tendue après les meurtres successifs de son ami Mo3 et de King Von : « Je vais devoir ralentir mec, parce que j’ai flambé récemment. Après ces conneries avec Von, j’étais en club. J’étais en club dimanche. Je vais devoir finir par ralentir. Je n’ai pas eu de problème, les n***** me montrent de l’amour. Les n***** savent que je suis là pour l’argent. Je ne suis pas là pour blesser qui que ce soit. Ils m’accueillent les bras ouverts. Mais il y a un tas de problèmes dans les clubs, toutes ces conneries. La foule qui se chauffe, ce genre de trucs. Je ne sais pas, je dois vraiment ralentir sur les apparitions en public. »
Rappeur, un métier à risque
Pas question pour autant de faire preuve de retenue, BadAzz assure prendre ses précautions : « Je me protège depuis mes 16 ans. Je me suis protégé depuis que je suis enfant. […] Je pense que ça m’aide à vivre plus longtemps », ajoutant qu’il est « bien entouré » d’un clan « prêt n’importe quand » : « On fait le taf le plus dangereux en tant que rappeur. Personne n’a un métier aussi dangereux. Tous les soirs dans les clubs, on peut se faire tuer. Pas seulement par rival. Pas seulement par la police. Ca peut être un fan qui pète les plombs. Ca peut être un… notre métier est vraiment dangereux, plus encore quand tu prends, 10 000, 100 000 dollars, tu dois aller dans les clubs, t’es dans le gangsta rap et tu as des rivaux. Nos vies sont dangereuses. »