Le chanteur est passé entre les mailles du filet.
Embourbé dans une sombre affaire d’abus sexuels sur mineures, R. Kelly avait déjà dû faire face à la justice en 2008. A l’époque, le chanteur fut acquitté des 14 chefs d’accusation qui pesaient contre lui. Pourtant, son avocat au moment des faits affirme aujourd’hui que l’artiste était coupable.
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Des aveux avant de passer à trépas
Ce n’est pas la première fois que R. Kelly est accusé d’abus sexuels sur mineures. Déjà, en 2008, il avait fait l’objet d’un procès qui bien que hors norme, n’avait pas impacté plus que cela sa carrière. A l’époque, il fut acquitté par la justice, du fait de l’incapacité pour cette dernière à prouver l’âge de la jeune fille aperçue en plein ébat sexuel avec la star du RnB. Ed Genson en charge de la défense de l’artiste à l’époque, confirme pourtant au Chicago Sun-Times que Kelly était « totalement coupable » à l’époque. Touché par un cancer des conduits biliaires en phase terminale, Genson tient visiblement à rétablir sa vérité avant de passer à trépas. Ceci étant, le même avocat a affirmé au quotidien qu’il ne pensait pas R. Kelly coupable des charges désormais retenues contre lui : « Je ne crois pas qu’il ait fait quoique ce soit d’inapproprié ». Ayant ralenti le procès de plusieurs années, allant même jusqu’à comparer l’un des témoins au diable, Ed Genson aura en tout cas réussi à faire acquitter un R. Kelly désormais mal en point.
Un traitement pour supprimer la libido de R. Kelly
Presque ruiné, R. Kelly risque jusqu’à 70 années de prison s’il était reconnu coupable de tous les faits lui étant reprochés. En guise de conclusion, Genson aura été jusqu’à livrer quelques secrets d’époque, sur la solution trouvée pour ralentir les pulsions de R. Kelly. Sachant le chanteur attiré par les jeunes filles, il aura collé la star sous traitement, afin de supprimer sa libido : « Je vais vous dire un secret : je l’ai fait aller chez un docteur pour des injections tuant sa libido. C’est la raison pour laquelle il n’a plus été arrêté par la suite ».