De nouvelles informations jettent le trouble sur l’affaire…
Abattu mercredi 19 février dernier à son domicile de Los Angeles par un groupe d’hommes armés, Pop Smoke, 20 ans, a-t-il été victime d’un cambriolage qui a mal tourné ou a-t-il été la cible d’un contrat ?
Malgré le fait que ce soit le rappeur lui-même qui ait divulgué son adresse par mégarde lors d’une session live Instagram et qu’il ait exhibé des liasses de billets sur ce même réseaux quelques heures avant l’incident, les enquêteurs semblent désormais pencher pour la seconde solution.
À leur décharge, Pop Smoke, à la base originaire de Brooklyn, avait maille à partir avec plusieurs gangs de son quartier.
Un concert annulé et pas mal d’interrogations
Quelques jours avant sa disparition, il avait en effet été contraint d’annuler un showcase qu’il devait donner au King’s Theater, un club newyorkais.
Si Pop avait officiellement blâmé le NYPD pour cette déconvenue, la décision venait en réalité directement de lui : en liberté sous caution après avoir été accusé de conduire une Rolls-Royce volée début 2020, la justice l’avait sommé de se tenir à l’écart de toute activité illégale.
Affilié au gang des Woos (cf. ses mixtapes Meet the Woo et Meet the Woo 2), il craignait alors que ses anciens amis ne débarquent au cours de la soirée.
Réputé pour leur violence, les Woos font depuis quelque temps la une de la rubrique judiciaire en raison de la guerre ouverte qu’ils mènent à leurs rivaux des Choos – plus tôt ce mois-ci, 34 membres appartenant à ces deux organisations se sont fait arrêter pour avoir participé à pas moins de 13 fusillades !
Tandis que pour le moment aucun lien direct n’a été établi entre les Woos, les Choos et le meurtre de Pop Smoke, gageons que les éventuelles affiliations du groupe de suspects recherché par le LAPD seront scrutées à la loupe en cas d’arrestation.
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