Cela tombe mal, l’album fête cette année ses 25 ans…
Longtemps dans le rap on a parlé de « syndrome Illmatic » pour décrire ces rappeurs dont le premier album avait été si bon qu’il leur avait été ensuite très dur de maintenir le cap.
Sorti le 19 avril 1994, le premier essai de Nas avait en effet tellement impressionné à tous les niveaux que jusqu’à aujourd’hui encore la qualité de ses projets se mesure à l’aune de ce dernier.
Reste que 25 ans après les faits, Nasir Jones a confié à Haute Living qu’il en a plus que marre.
« J’en ai ras le bol de fêter les anniversaires d’Illmatic. Bien sûr je suis conscient de l’honneur qui m’est fait, mais cela finit par former une sorte de carrière dans ma carrière. Pour les 20 ans j’ai fait un concert avec l’Orchestre National Symphonique, et là boom cinq années se sont à nouveau écoulées et à nouveau j’ai dû donner un concert avec eux. Je n’ai pas besoin de voir le temps passer si vite. »
Et Nasty de conclure un peu blasé : « 25 ans c’est toute une vie. C’est fou de te voir rappeler un album que tu as enregistré parmi tant d’autres, moi qui ai bossé sur tellement de projets depuis. Limite c’est un peu gnangnan… Du coup fêter les anniversaires d’Illmatic c’est fini pour moi. Messieurs, dames, merci du fond du cœur pour tout cet amour, mais je passe à autre chose. »
Un coup d’essai et un coup de maître
N’en déplaise à Nas, Illmatic a marqué non seulement une époque, mais également l’histoire de tout un mouvement… et c’est pour cette raison que avions plus tôt cette année consacré un dossier spécial à son sujet.
Découvrez en cliquant ci-dessous la chronique morceau par morceau de ce monument.
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