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Les 5 meilleures pochettes d’album de DJ Khaled !

Les 5 meilleures pochettes d’album de DJ Khaled !

Alors que sort aujourd’hui Major Key, passage en revue des covers les plus WTF du plus Khaled de tous les DJ…

En 2016 qui ne connait pas DJ Khaled ? Dénué du moindre complexe, l’homme sans qui Snapchat ne serait pas vraiment Snapchat, revient avec un neuvième album / compilation / playlist (à vrai dire on ne sait toujours pas).

Comme à l’accoutumée depuis une décennie, la recette se veut un fourre-tout de tubes bourrins calibrés pour tourner tout l’été portés par les têtes d’affiche les plus efficaces du rap mainstream, le tout nappé d’un marathon promotionnel haut en décibels.

Tout cela sans oublier la cerise sur le gâteau, cette touche de baroque qui grave encore un peu plus la légende du bonhomme dans le marbre : une pochette dont l’exubérance n’a d’égal que l’absurde.

Voyage aux confins de la perplexité et du second degré avec le top 5 de ses plus belles œuvres.

Listennn… the Album (2006)

Premier échelon de sa discographie à venir, cette cover présente néanmoins les germes de ce que deviendra DJ Khaled.

Bien que le rendu soit un peu cheap et encore mal assuré, le message est clair : on n’est pas là pour donner dans la finesse ou dans la fioriture.

Son irruption dans le game est celle d’un personnage de jeu-vidéo, à mi-chemin entre le troll de forum et le Yoga Flame de Dhalsim.

Khaled ou le Michael Bay du rap.

Kiss the Ring (2012)

En route vers les sommets, Khaled emprunte ici aux Dons mafiosi et au penseur de Rodin.

Plus introspectif que jamais, il n’en arbore pas moins une bagouze qui rendrait fou de jalousie le Mandarin et la reine d’Angleterre si elle ne ressemblait pas un peu trop de près à une breloque de fête foraine.

L’expression de son visage semble traduire un léger moment de désarroi (on n’ira tout de même pas jusqu’à parler de doute) – à moins que ce ne soit de la consternation à l’écoute des prestations microphoniques d’Ace Hood.

Suffering From Success (2013)

Avec cette pose plus shakespearienne que jamais, le Hamlet de Miami nous la joue aussi contrit et accablé que son modèle.

Prisonnier de sa cage dorée, assailli par une réussite qui l’oppresse chaque jour un peu plus, il n’en porte pas moins assez de « juwllery », pour racheter tous ses pêchés au carré.

Si trois ans après les faits, personne n’a vraiment encore compris en quoi Khaled « souffrait de son succès », personne depuis n’a également su marier avec autant de naturel l’amour de la sagesse et l’ostentation matérialiste.

I Changed a Lot (2015)

Les rappeurs ont beau n’avoir jamais été vraiment réputés pour la subtilité de leurs placements de produits, cette pochette aux faux airs de flyer pour grande surface bat un nouveau record.

En même temps pourquoi s’encombrer à faire compliqué ? Posé devant son restaurant, Finga Licking (« Lêchage de Doigts » en VF), Khaled n’hésite pas à recopier intégralement l’adresse des lieux en bas à gauche.

On en oublierait presque ce titre mensonger en diable (Khaled sera toujours Khaled), et cet air absolument hébété qui lui donne des airs de clone en cire ayant avalé de travers une chicken wing.

Major Key (2016)

Voilà ce qui se passe lorsque l’on arrose avec ardeur les plantes de la réussite – et que l’on fait venir un vrai lion dans son jardin.

Tout en métaphore cette cover se veut selon ses dires « une représentation 100% authentique de sa vibe spirituelle ».

Désormais porteur du médaillon Roc Nation, DJ Khaled se dépeint là comme le maitre des clefs d’un lifestyle aussi peace que rococo.

Note à l’attention de ceux qui veulent s’asseoir sur le trône : va falloir s’asseoir sur sa bedaine.

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