Le rappeur risquait initialement jusqu’à douze années d’enfermement…
Au mois de janvier dernier, Kodak Black se faisait quasiment arrêté en direct sur Instagram dans sa maison de Floride après que la police ait été avertie qu’il s’exhibait lors d’une session live avec des armes et des drogues douces aux côtés de son fils.
En probation au moment des faits dans le cadre d’un plaider coupable passé en 2016 suite à notamment des histoires de braquage et de port d’armes, Dieuson Octave risquait une peine pouvant aller jusqu’à douze ans d’emprisonnement.
Heureusement pour lui son avocat, la star du barreau du Bradford Cohen, a réussi à convaincre le tribunal qu’il n’était pas possible de prouver que les guns et la weed vus sur le réseau social n’étaient pas des faux utilisés par Black et son crew dans le cadre de clips et de vidéos promotionnelles.
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Seules ont donc été retenus contre l’auteur de No Flockin les charges de conduite, sans permis et d’association de malfaiteurs. Là encore un plaidé coupable a été conclu, permettant au prévenu de n’écoper que de 364 jours de cellule.
Black ayant déjà passé 90 jours en prison, en cas de bonne conduite il pourrait donc retrouver la liberté au mois d’octobre, et ce, sans que plus aucune période de probation ne lui pèse sur les épaules.
Son avocat s’est d’ailleurs félicité de cette décision… sur Twitter. « L’affaire de Kodak Black appartient au passé. L’État et le juge se sont montrés justes et professionnels. Je ne suis pas seulement heureux ici pour un client, mais aussi pour un ami. De grandes choses l’attendent et il est très content d’avoir surmonté cette épreuve. »
Si le ciel de Kodak Black s’est éclairci, il n’en reste pas moins un sacré nuage à l’horizon : il risque en effet toujours 30 ans de prison pour un cas précédent d’agression sexuelle.