Le rappeur US chamboule les codes…
L’ami K-Dot peut se réjouir, son dernier album en date, le célèbre DAMN., est en train de tout écraser sur son passage. Si l’opus a déjà atteint le million de ventes en physique, il vient d’être sacré avec un prix Pulitzer. Une première dans l’histoire pour un Kendrick qui s’évertue à casser les codes avec la manière, faisant indéniablement passer le hip hop dans d’autres sphères.
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Une première pour un artiste hip hop
Avec ses 12 Grammy Awards entreposés dans son armoire à trophées, Kendrick Lamar peut bomber le torse face à la concurrence. Aujourd’hui, il le peut encore plus, grâce à un nouveau prix et pas des moindres, reçu pour son album DAMN. : le prix Pulitzer. Une récompense absolument dingue, qui sacre pour la première fois un artiste issu d’une musique populaire, qui plus est du rap. C’est Kanye West qui va être jaloux, surtout quand on sait que jusqu’ici, la catégorie musique du Pulitzer, créée en 1943 ne sacrait quasiment que des oeuvres classiques…
Le conseil du Pulitzer a, comme l’a relayé le journal Le Monde, mis l’accent sur l’authenticité des paroles d’un artiste capable de retranscrire parfaitement son époque : « DAMN. est une collection de morceaux pleins de virtuosité, unifiée par l’authenticité de sa langue et une dynamique rythmique qui proposent des photos marquantes, capturant la complexité de la vie moderne des Afro-américains ».
Quand le rap s’émancipe
Si Kanye West est depuis quelques années déjà étudié à l’université aux Etats-Unis, Kendrick Lamar a réussi un nouveau challenge avec ce prix Pulitzer. Du côté de chez nous, certains ont réussi le pari d’être adoubé par des milieux plus classiques comme Booba dans la littérature (oeuvres de Thomas Ravier, la pièce de théâtre De le Fontaine à Booba, etc) ou encore Médine qui a été invité par l’ENS. PNL a également été étudié comme phénomène médiatique par la fac de Saint-Denis.