Akademiks ne mâche pas ses mots.
Quelques heures après l’annonce de la vente de Tidal, Jay-Z se retrouve sous le feu des critiques. Si la démarche lui aura permis de faire gonfler sa fortune, elle lui attire aussi des reproches de la part de certains…
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DJ Akademiks hausse le ton
Les faits prouvent une fois encore l’aisance de Hov dans les affaires. En 2015, Jay-Z rachète Tidal pour une coquette somme : 56 millions de dollars. N’ayant jamais réussi à trouver sa place entre les Spotify, Apple Music et Deezer, le service vient d’être repris par le groupe Square, chapeauté par Jack Dorsey, le grand patron de Twitter, pour pas moins de 297 millions de dollars.
Reste que cette belle affaire n’est pas du goût de tous, et DJ Akademiks est de ceux qui y trouvent quelque chose à redire : « Tidal, autrefois détenu par un noir, est désormais détenu par Jack Dorsey, l’homme blanc. »
Une façon de faire des affaires ?
Il continue : « Jay-Z a acheté une société, il a dit qu’elle était destinée aux créateurs noirs. Il a dit que les gens ne devaient pas soutenir Apple et Spotify parce qu’elles sont détenues par des blancs, et qu’il voulait proposer quelque chose pour la culture, pour les artistes, par les artistes. Il voulait que ce soit détenu par un noir, il voulait le faire de cette manière. […] Quand bien même nous avons découvert plus tard qu’ils sont allés en Suède au QG de Tidal, et que presque aucun des cadres de la société n’était noir. »
La conclusion est dure : « C’est la seule chose qui fait que je n’apprécie pas. Il ne le fait pas pour la communauté noire, il le fait pour lui, de façon égoïste ».
