R. Kelly devra trouver une autre maison de disques.
Accusé de violences sexuelles et de pédophilie, le chanteur est cette fois lâché par sa maison de disques. Comme le rapporte Billboard, Sony Music, par son label RCA Records, aurait fait le choix de se délester d’un poids devenu trop lourd à porter.
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R. Kelly, cette fois lâché par sa maison de disques
Quelques jours après avoir annoncé la mise en hiatus des projets à venir de R. Kelly, RCA change de cap, et radicalise ses choix. Tancé par le public, le label se plie à la demande et se sépare de R. Kelly. La décision était attendue, après la diffusion du documentaire à charge Surviving R. Kelly, diffusé sur le réseau Lifetime et depuis largement commenté. Mettant en lumière les nombreuses accusations dont fait l’objet l’artiste, le documentaire en question aura aussi fait s’élever de nombreuses voix au sein même de l’industrie musicale. De John Legend à Lady Gaga, en passant par Chance the Rapper, DMX, Ciara, Christina Aguilera ou encore… Céline Dion ! Acculé, R. Kelly a aussi été publiquement désavoué par sa propre fille. Celle-ci aura profité de la tribune offerte par les réseaux sociaux pour qualifier son géniteur de « monstre ».
Une décision lourde de sens
Signé par Jive (intégré par la suite à Sony BMG) au début des années 90, R. Kelly aura passé la quasi-intégralité de sa carrière chez Sony. Signé ensuite chez RCA, sous-division de Sony, il aura publié son dernier album en date, 12 Nights of Christmas, en 2016. Carrément supprimé du site web de RCA, le chanteur voit paradoxalement quelques-uns de ses titres retrouver les charts. Dont Ignition et I Believe I Can Fly. Le premier morceau signant une hausse de ses ventes de l’ordre de 191%, tandis que le second est venu s’inviter en 16ème place du R&B Digital Song Sales, avec environ 2 000 copies vendues.