Rares sont les chansons du Champagne Papi qui ne name droppe pas un prénom féminin…
Le prochain album de Drake s’appellera donc Certified Lover Boy, un titre qui lui va comme un gant.
Réputé pour sa sensiblerie au micro et ses aventures à gogo en dehors des studios, le Canadien est en effet un amoureux transi de la gent féminine.
Qu’il s’agisse de sa maman, de ses ex de Toronto ou des strip-teaseuses qu’il croise au gré de ses péripéties, il les aime toutes. Il les aime d’ailleurs tellement toutes, que célèbres ou anonymes, il n’hésite jamais à les citer dans ses chansons.
C’est bien simple en cinq albums et une demi-douzaine de mixtapes, ce sont plus d’une centaine de noms qui sont recensés !
En attendant de connaître l’identité celles qui seront immortalisées sur CLB, amusons-nous à décortiquer les paroles les plus sucrées de celui qui « déteste appeler les femmes bitches » (quand bien même « les bitches adorent ça »).
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Rihanna
Forcément, la première qui vient à l’esprit tant les Rachel et Ross de la décennie 10 ont joué à « Je t’aime, moi non plus ».
Au-delà de leurs duos tout feu tout flamme à la What’s My Name, Take Care, Work et Too Good, Drizzy l’a mentionnée autant de fois qu’il a pu, qu’il l’accuse de s’être fait de la publicité sur son dos dans Firework, qu’il la couronne « baddest women ever » dans Made Men ou qu’il parle d’elle sans parler d’elle dans tout un tas d’autres morceaux (No Lie, Views The Six, Controlla…).
Du côté de Riri c’est en revanche silence radio…
Erykah Badu
Fort heureusement, l’ami Aubrey peut compter sur l’appui de « l’ensorceleuse en chef du game », chez qui il peut apparemment se pointer pour boire du thé et parler d’amour et de ce que la vie lui réserve comme il le raconte sur Days in the East (« Remember one night I went to Erykah Badu house/She made tea for me/We talked about love and what life could really be for me »).
Son conseil ? « Quand c’est pour de vrai, tu le sais, c’est tout. »
Paris Morton
Incontournable dans sa discographie, elle peut se vanter d’avoir non pas une, mais deux chansons éponymes !
Mannequin à ses heures perdues, elle est référencée en 2010 dans Paris Morton Music (l’un des couplets sera repris sur la version clipée d’Aston Martin Music de Rick Ross), puis dans Paris Morton Music 2 qui conclut Nothing Was The Same.
Étonnamment, on n’en sait guère plus sur cette dernière, elle qui n’a pas twitté depuis 2014 – les renards du ‘Gram, on compte sur vous dans les commentaires.
Peut-être serait-il temps pour Drake « d’enfin revenir pour elle » ?
Alisha Phillips
De toutes les girlfriends du Christ, il semblerait qu’elle soit la première qui a vraiment compté, puisqu’on retrouve trace d’elle dès 2006 sur la mixtape Room for Improvement quand dans Thrill Is Gone il se lamente que la fille qu’il vient de rencontrer ne lui « donne pas des papillons comme Alisha ».
Il faut dire qu’il était tellement croc qu’il a tenté de lui « mettre la bague au doigt » (Successful).
En toute vraisemblance, Deceiving sortie en 2007 lui serait dédié (« Je t’ai toujours voulue… Tu étais mon ange… Tu es désormais la raison qui ne me fait eplus croire à l’amour… »).
Reste que la pilule a mis du temps à passer : Drakounet a ruminé la fin de leur histoire jusqu’à Take Care (2011) où il fredonne « Alisha, Catya [on y revient un peu plus tard] je sais que vous allez entendre ça ».
Keshia Chanté
Si Alisha a été la première, Keshia le suit de très près dans son cœur.
Toujours sur Room for Improvement, dans Special il avoue ainsi avoir parlé à « Aleshia, Keshia et Nadia, et Shadia ».
Si l’on est en droit de suspecter « Nadia » et « Shadia » de n’être là que pour la rime, Keshia elle existe bien.
Il s’agit de la chanteuse et présentatrice télé canadienne Keshia Chanté avec qui il est sorti en tout bien tout honneur l’année de ses 14 ans.
L’idylle a toutefois marqué le bonhomme au point qu’il dédicace sa mère Tessa dans Deceiving (« What up Tessa, I love you like my own mama »).
K’yanna Barber
Contrairement à ce que la rumeur a longtemps prétendu, pas plus que Kim Kardashian, Keshia n’est pas la fameuse Kiki de son tube In My Feelings.
Cet honneur revient à K’yanna (oui encore un prénom en A), une danseuse.
Absolument pas avertie de ce name dropping au bazooka, elle a eu la surprise d’entendre ses initiales scandées tandis qu’elle écoutait Scorpion chez elle en compagnie de sa mère.
Bon après difficile d’en savoir plus sur l’exacte nature de sa relation avec le 6 God, tout juste a-t-elle déclaré à son sujet qu’elle « tenait à lui, l’aimait et le respectait ».
Halle Berry
Entre deux « Versace, Versace » sur le remix de Versace des Migos, Aubrey s’est légèrement emballé en lâchant tout de go « Je vais essayer de faire un enfant à Halle Berry et personne ne pourra m’arrêter ».
Déterminé, il est allé jusqu’à arborer la veste ci-dessus en 2019.
Peut-être serait-il donc temps de le renseigner que la star du Dernier samaritain (les vrais savent) est maman depuis 2008 ? Et que le père de sa fille, rencontré lors d’un défilé Versace est son presque homonyme Gabriel Aubry, mannequin et canadien de surcroît ?
Courtney
Tout rich & famous qu’il est en 2013, sur From Time El Draké regrette amèrement que « celle qui le complète » ne soit pas à ses côtés.
Et tant pis si ce faisant il divulgue à la face du monde son nom, sa ville et son métier (Courtney est serveuse dans un Hooters, ces restaurants où les filles sont engagées pour la taille de leur bonnet).
Pas à ça près, il en a également profité pour déblatérer sur son futur mari (« Avec qui te cases-tu ? Sérieux qui peut être meilleur pour toi que moi hein ? »).
Qui a dit goujat ?
Kylie Jenner
La benjamine du clan Kardashian a elle aussi eu droit au Dark Drake. Lors d’un live avec Future pendant le confinement du mois de mai, ce dernier a ressorti un inédit de son catalogue dans lequel il s’enorgueillit non seulement de l’avoir comme maîtresse (« Real shit, Kylie Jenner that’s a side-piece »), mais d’en avoir 20 des comme elle (« Yeah, I got 20 motherfucking Kylies »), et de continuer à rêver à voix haute en s’en prenant à sa grande sœur Kendall (« Ouais, j’ai 20 putains de Kendalls ») et leur pote Gigi Hadid (« Des jeunes baddies qui sont dans Vogue comme Gigi j’en ai 20 aussi »).
Si l’histoire ne dit pas si ‘Kris Jong-un’ Jenner (le surnom que Kanye West lui a donné) lui a remonté les bretelles par DM, toujours est-il que le lendemain Drizzy s’est platement excusé en story (« La dernière chose que je souhaite, c’est me réveiller en ayant des amis qui ne se sentent pas respectés »).
N’est pas The Game qui veut – trois Kardash’ au compteur.
Sa nounou
Vous avez bien lu. Et si vous voulez l’entendre de vive voix, direction le second couplet d’All Me (« I even fucked the girl that used to babysit/But that was years later on some crazy shit »).
Frime ou pas frime ? Gérontophilie ou pédophilie ? Libre à chacun d’en penser ce qu’il en veut.
Zineb Samir
Mine de rien, on lui doit deux des plus gros hits de Drake, Best I Ever Had en 2009 et Hotline Bling en 2016.
« Best I Ever Had parle d’une fille merveilleuse de Toronto, Nebby. C’était sans discussion la meilleure. Elle était pour moi l’incarnation de tout ce que j’aimais dans cette ville. »
Toujours des plus élogieux à son égard, deux ans plus tard Drake en rajoute une couche dans Look What You’ve Done où il concède être « toujours être amoureux d’elle » et que si ça n’a pas marché ente eux c’est parce qu’il n’était « pas prêt » – « It’s like ’09 in your basement and I’m in love with Nebby/And I still love her but it fell through because I wasn’t ready ».
Cinq ans plus tard, il change néanmoins son fusil d’épaule en regrettant qu’elle se soit un peu trop émancipée en son absence (elle ne l’appelle plus sur son « cellll phooone », voyage, a de nouvelles fréquentations…).
Alors certes, Drizzy n’a cette fois pas reconnu qu’elle avait inspiré ses paroles, mais pour qui a stalké son Instagram à l’époque, cela ne laissait pas de place au doute.
Demi Moore
Voilà un homme qui connaît ses classiques. En guest sur Live For de The Weeknd, Drake rend hommage au nanardesque Striptease (« She just offered a strip tease, but she don’t look like Demi Moore »), un thriller vaguement érotique dans lequel la star de Proposition indécente et Harcèlement se dénudait pour la cause.
De là établir un lien direct entre son jeune âge à la sortie du film (en 1996 il avait 10 ans) et sa passion une fois devenu majeur pour les filles qui dansent en petites tenues dans les clubs, il n’y a qu’un pas.
Tatyana Ali
Nothing Was The Same a beau être l’album où le « boy » est devenu est devenu un « homme », il n’empêche que dès l’intro Drake s’extasie tel une midinette pour avoir dîné avec Ashley du Prince de Bel-Air (« The Fresh Prince just had dinner with Tatyana, no lie » en VO).
Interrogée sur le sujet, Ali a admis à demi-mot avoir eu une aventure d’un soir avec lui.
Catya Washington
Mentionné précédemment, Miss Cat est une meuf d’Instagram qui officie à ses heures perdues comme stripeuse et qui a été croisée au casting de la saison 5 de Bad Girls Club, une télé réalité mettant en scène (attention concept) des ratchets qui se crêpent le chignon dans une villa.
Invitée à venir se déhancher dans le clip de Best I Ever Had, elle et Aubrey ont par le passé été intimes.
Serena Williams
Femme plus balèze que lui toujours, bien que Drake n’ait jamais abordé de front sa relation avec la tenniswomen, elle n’en a pas moins sous-entendu tout son couplet sur Stay Schemin’ où, hors de ses gonds, il s’en prend « aux dieux qui se comportent comme des fillettes » à qui il promet de « leur rentrer dedans comme dans une ligne d’arrivée ».
Destinées à Common, ces amabilités répondaient à sa pique sur les rappeurs qui se la jouent « Frank muthack*ng Sinatra ».
Et si vous vous demandez ce que vient faire Serena dans tout ça, sachez que Common est lui aussi sorti avec elle, et qu’il s’agissait en réalité pour les deux loulous de montrer leurs gros bras sur disque.
Spoiler : quand ils se sont croisés IRL, ça s’est bien passé.
Madonna
Véritable annuaire du Drake’s universe, la vraie-fausse mixtape If You’re Reading This It’s Too Late répertorie 12 filles en 17 pistes (!) dont une ex dont il clame sur Energy qu’elle serait « la version féminine de lui » (!!).
Seule la Madonne a cependant droit à un morceau qui porte son nom.
La trame grossièrement résumée ? Faire croire à une fille que s’ils font l’amour c’est bon pour sa carrière, à la manière de Madonna qui à ses débuts était connue pour coucher à tout-va avec producteurs et paroliers.
Pas offensée pour un sou, l’icône l’a remercié sur son Insta (« C’est ma nouvelle chanson préférée ! »), non sans lui faire du gringue (« J’attends toujours que tu viennes me chercher… Demande mon adresse ! »).
Et c’est comme ça que quelques semaines plus tard ils se sont galochés en plein Coachella.
Sade
Dire de Drake qu’il cultive une obsession pour Sade Adu (comme Jamiroquai ou Bon Jovi, Sade c’est en réalité le nom du groupe, mais bon passons) relève de l’euphémisme. Fan de tatouages un peu chelous, notre lover boy s’est en effet fait tirer son portait à deux reprises sur le corps !
[Céline Dion ne s’en est toujours pas remise.]
Tandis que le duo se fait toujours attendre, consolons-nous avec l’officieux More Love qui mash up More Life avec ses plus grands succès (et qui de surcroît est bien plus écoutable que More Life).
Nicki Minaj
« J’aime Nicki Minaj, je lui ai dit (…) J’espère qu’un jour on se mariera, juste pour se dire qu’on l’a vraiment fait/Meuf, je suis put*in de sérieux, je suis avec toi si tu es avec moi »
Ça c’était sur Miss Me en 2010.
Et puis après il y a eu Moment 4 Life où, entre deux citations d’Oscar Wilde, Drake a remis le couvert : « Me and Nicki Nick gettin’ married today ».
Pas cool pour Meek Mill, même si tout ça n’est que de la petite bière comparé au clip d’Anaconda où Drake a certainement dû patienter un long moment avant de pouvoir se lever de sa chaise sans rougir.
Sophie Brussaux
Billie Jean c’est à la base une conquête plus ou moins imaginaire de Michael Jackson qui prétendait qu’il était le père de son enfant (« Billie jean n’est pas mon amante/C’est juste une fille qui prétend que je suis son mec/Mais son enfant n’est pas de moi »).
Sommé en 2018 d’allumer les cases de s’expliquer sur l’existence de son fils caché (coucou Pusha T), Drake détourne la ligne sur March 14 en officialisant sa baby mama sans en faire des caisses : « She not my lover like ‘Billie Jean’, but the kid is mine »/« Elle n’est pas mon amante comme Billie Jean, mais l’enfant est bel et bien le mien ».
Plutôt classe.
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Source : un grand merci à Nathan Slavik qui a rédigé l’article Every Girl Drake’s Ever Mentioned in a Song Ever pour le site DJ Booth.