Rap US

Ces rappeurs qui ont tué dans la vraie vie

Ces rappeurs qui ont tué dans la vraie vie

Ou quand la fiction rejoint la réalité…

Sur disque certains rappeurs se font une fierté de mettre en avant toutes sortes d’activités illégales qui vont du trafic de drogues à l’association de malfaiteurs, en passant par le meurtre.

Il arrive parfois malheureusement que cette vie de gangster ne soit pas complètement fantasmée…

Gucci Mane

En 2005 Guwop et Young Jeezy enregistrent ensemble So Icy, avant de très vite s’embrouiller sur la question des droits du morceau.

Jeezy offre alors publiquement 10 000$ à qui lui ramènera la chaine de Gucci. L’offre n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd puisqu’une nuit, cinq hommes prennent d’assaut la maison où réside le rappeur.

Un des assaillants est abattu par Guwop : Pookie Loc, le meilleur ami de Young Jeezy. Son corps sera plus tard retrouvé à moitié enterré dans un bois à proximité.

En 2006 Gucci Mane échappe à un procès pour meurtre en plaidant la légitime défense.

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Cassidy

En avril 2005, le natif de Philadelphie se retrouve embarqué avec deux de ses acolytes dans une fusillade face à trois hommes armés. L’un d’eux sera retrouvé mort, l’autre blessé.

Inculpé initialement pour meurtre, mise en danger d’autrui, conspiration et possession d’armes, il sera finalement condamné à une peine de prison de 11 à 23 mois en 2005 pour homicide involontaire.

Son ancien ami, le rappeur Ar-Ab prétendra par la suite que Cassidy n’a pas de sang sur les mains et qu’il est le véritable auteur des coups de feu.

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C- Murder

Le frère du mogul de légende Master P purge actuellement une peine à perpétuité sans possibilité de libération.

Le 12 janvier 2002, il a « fait honneur » à son alias en tabassant puis en abattant Steve Thomas, un adolescent de 16 ans apparemment fan de lui dans un club de Louisiane.

Clamant son innocence, il a depuis bénéficié d’un second procès suite à une décision de la cour suprême. Le verdict ne lui pas été plus favorable.

Au cours de la procédure, il est apparu que de nombreux témoins ont été menacés s’ils venaient à collaborer avec la justice.

G.Dep

En 2010, taraudé par sa conscience, l’ancien Bad Boy est allé avouer de lui-même un meurtre qu’il avait commis en 1993 dans le Queens à New York.

La police ne disposait pourtant pas de la moindre piste et le rappeur n’avait jamais été suspecté.

Souhaitant se mettre en conformité avec lui-même et avec Dieu, il plaida coupable de meurtre au second degré.

Il a été condamné à 15 ans de prison en 2012.

Max B

L’ancien espoir du rap US a été arrêté en 2009 pour avoir coordonné un cambriolage et un kidnapping dans un hôtel du New Jersey en 2006.

Selon sa petite amie au moment des faits qui a accepté de témoigner contre lui lors du procès, elle aurait été envoyée en compagnie du demi-frère de Max voler deux hommes rencontrés auparavant.

C’est ce dernier qui aurait tiré et tué l’un des deux hommes, mais Max sera condamné à 75 ans de prison pour complicité de meurtre.

Il ne pourra prétendre à une libération sur parole qu’à compter de 2042.

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Snoop Doggy Dogg

En 1993 le garde du corps de Snoop abat un membre d’un gang adverse. Les deux hommes sont alors inculpés pour meurtre.

Plaidant la légitime défense, ils soutiennent que la victime les poursuivait au moment des faits.

Défendus par le célèbre avocat Johnnie Cochran (celui-là même qui avait fait libérer O.J. Simpson), ils seront acquittés en 1996 suite à un procès ultra-médiatisé.

Soulja Boy

En décembre 2016, SB tweet haut et fort avoir « déjà tiré sur des n*gros » précisant : « J’ai tué un n*gro et m’en suis sorti avec légitime défense. Je ne suis pas une balance, il s’est fait fumer. Ce sont les faits. »

L’auteur de Crank That fait alors référence à un braquage dont il aurait été victime en 2008 et au cours duquel il aurait abattu l’un des assaillants armés de kalachnikovs.

Une révélation qui provoque pas mal de grattements de têtes, et ce non sans raisons puisqu’il avait déjà évoqué l’affaire auparavant dans la presse, sans jamais mentionner le moindre meurtre.

Encre plus étonnant, aucun rapport de police de l’époque ne mentionne le moindre cambriolage…

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