Des voix qui portent.
Quelques heures après la mort de George Floyd, les Etats-Unis accusent le coup. Les protestations, parfois teintées de violence, se multiplient aux quatre coins du pays, et des célébrités prennent tour à tour la parole pour réagir sur ce drame. Dernièrement, ce sont Beyoncé et Dr. Dre qui ont tenu à s’exprimer, sans prendre de gants.
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« C’est complètement fou »
Invité de l’émission Young Money Radio de Lil Wayne, Dr. Dre a fait part de sa douleur après le décès de George Floyd : « Tu sais, pour être honnête, je trouve ça un peu bizarre de faire cette interview aujourd’hui, du fait de tout ce qui se passe en ce moment. J’ai l’impression que… Je sens presque que nous aurions pu diriger tout cela. George Floyd, cette situation me fait mal au crâne. Je le ressens comme si ce policier avait mis son genou sur notre cou à tous, je veux dire les hommes noirs. C’est très douloureux parce que ça continue. Ca continue et c’est du genre : « Qu’est-ce que nous allons pouvoir faire pour que ça s’arrête ? Qu’est-ce qui est censé se passer ? » ».
Interrogé sur l’arrestation du policier Derek Chauvin (ayant appuyé son genou sur le cou de Floyd de longues minutes durant) et depuis inculpé pour « homicide involontaire » et « acte cruel et dangereux ayant causé la mort », Dre affirme que ce n’est pas encore suffisant : « Le truc le plus fou dans tout ça […] il a son genou sur le cou du type pendant tout ce temps, et il s’en fout. Il a les mains dans les poches, et il pourrait tout aussi bien se mettre à siffloter. C’est complètement fou. »
Beyoncé tout aussi remontée
En marge de Dre, Beyoncé a pris le temps de s’exprimer sur ses réseaux sociaux, dans un message net, réclamant justice après la mort de George Floyd : « Nous avons besoin d’une justice pour George Floyd. Nous avons tous été témoins de son meurtre en plein jour. Nous sommes brisés, écoeurés. Nous ne pouvons pas banaliser cette douleur. […] Je suis sûre que vous vous sentez désespérés par le racisme qui se déroule aux Etats-Unis à l’heure actuelle. Plus de meurtres insensés. […] Nous ne pouvons plus détourner le regard. »
