Endetté jusqu’au cou, le rappeur a entre autre avoué qu’il louait ses voitures et empruntait ses bijoux…
Après s’être déclaré en faillite il y a quelques jours, 50 Cent s’est rendu devant la Cour Suprême de Manhattan où il a du s’efforcer de convaincre le jury qu’il n’était pas si riche qu’il en avait l’air – Forbes estimait cette année sa fortune à 155 millions de dollars.
Selon son avocat, elle ne s’élèverait qu’à 4,4 millions et ce avant les 5 millions qu’il doit verser à l’ex de Rick Ross pour avoir diffusé sa sextape.
Lorsque le juge, plutôt circonspect face à l’étalage de biens matériels affiché sur les réseaux sociaux par le rappeur, lui a demandé des comptes, Curtis Jackon n’y est pas allé par quatre chemins.
« Ce n’est que de l’entertainment, un mirage »
« La joaillerie et les voitures retournent en magasin » a-t-il affirmé, comparant sa vie au tournage d’un clip où tout est en location, admettant ne posséder en tout et pour tout que trois chaines en or qu’il apporte à un bijoutier qui les lui remodèle de temps à autre (un cas classique chez les rappeurs ndlr).
Ses 38 millions d’albums vendus ne lui auraient rapporté que 10 cents par copies écoulée (soit 3,8 millions de dollars). Idem pour ses apparitions dans les films ou à la télévision, elles ne serait pas si lucratives que ça – 100 000$ pour Southpaw, 150 000$ pour la série Power dont il est également le producteur exécutif.
Cerise sur le gâteau, il a confessé n’avoir jamais misé 1,6 millions sur le combat Mayweather-Pacquiao…
Au cours de son témoignage, Jackson s’est inquiété des conséquences négatives de cette affaire sur son image de marque, déclarant « Depuis que je me suis déclaré en banqueroute, je ne suis plus aussi cool que la semaine dernière ». Sans dec’ ?