Poursuivi en justice par un ancien dealer après la diffusion de la série Power, 50 Cent aurait attendu le plaignant devant chez lui, afin de lui demander des comptes. A croire qu’à désormais 47 ans, l’ex mogul du G-Unit ne laisse toujours rien passer.
Fifty ne laisse jamais rien passer
Couronné de succès dans sa nouvelle carrière de producteur de télévision, Fifty aura régalé ses fans grâce à la série Power, offrant de suivre les péripéties de James « Ghost » St. Patrick et Tommy Egan. Très suivi, le programme aura depuis fait l’objet de nombreux spin-off, prouvant le statut de touche-à-tout du rappeur. Pour autant, le personnage de St. Patrick aurait été directement inspiré de la vie d’un ex-dealer, Corey « Ghost » Holland Sr., qui aura attaqué 50 Cent en justice en 2021, lui réclamant pas moins de 1 milliard de dollars dans la foulée.
Les avocats de Fifty ne mettront pas bien longtemps à balayer les réclamations du plaignant : « [Il] n’a pas réussi à faire valider les déclarations diffamatoires faites à son sujet en rapport avec la série télévisée fictive Power. Il n’allègue pas que son nom, son portrait ou sa photo ont été utilisés en relation avec Power, ou que cette utilisation était une utilisation publicitaire interdite. »
Le même Holland accusera 50 Cent d’être venu jusqu’à son domicile afin de régler le problème sans attendre, comme l’évoquent des documents relayés par AllHipHop. Fifty se serait carrément pointé à deux reprises chez Holland entre juillet et août 2021 : « 50 Cent est allé demander des comptes au plaignant devant chez lui. Le plaignant a donc répondu à 50 Cent de la manière dont toute personne normale répondrait à une menace éventuelle, le plaignant s’est préparé pour la suite. »
La suite, justement, est encore plus rocambolesque : « Holland a affirmé qu’il a tenté de comprendre pourquoi 50 Cent est venu devant chez lui, mais qu’il n’avait pas pu obtenir de réponse de son service de sécurité. Les hommes positionnés dans un camion sont revenus, ont répété la même technique d’intimidation et sont repartis, mais cette fois ils semblaient être armés. […] La famille du plaignant s’est alors armée, parce que [50 Cent] est revenu dans le quartier du plaignant une deuxième fois, mais une fois de plus sa sécurité l’a protégé. Le plaignant a de nouveau essayé de l’approcher et de lui demander pourquoi il venait chez lui et dans son quartier, mais la sécurité l’en a empêché, il est clair […] qu’il cherchait la confrontation, et il a failli obtenir ce qu’il voulait. »
