Pusha T et Malice ont-ils menti sur toute la ligne ?
Lorsque l’on parle rap et narcotiques, les Clipse sont sans conteste l’un des premiers noms qui vient en tête tant les frangins Thornton ont rimé jusqu’à plus soif sur ce sujet tout au long de leur carrière.
Du coup mis à part Drake qui en 2018 dans son Duppy Freestyle accusait Pusha Tons de n’avoir vendu qu’à des adolescents (« You might’ve sold some college kids some Nikes and Mercedes/But you act like you sold drugs for Escobar in the ’80s »), personne ne s’était jusqu’à présent permis de remettre en cause leur crédibilité de rue.
Enfin ça c’était avant quel leur ancien manager Anthony ‘Geez’ Gonzalez ne sorte récemment de prison et ne commence à donner des interviews.
Condamné à 32 ans de prison en 2010 pour son rôle au sein d’un réseau de distribution entre le Mexique et l’état de Virginie, il a récemment affirmé sur Vlad TV que « 90 à 95% des lyrics du groupe étaient inspirées de sa vie ».
Et de préciser ensuite que sans que Pusha T et Malice lui demandent expressément des détails sur ses activités, il arrivait que certaines de leurs discussions soient retranscrites telles quelles dans leurs lyrics.
Notez toutefois que Gonzalez a bénéficié d’une libération anticipée en raison de sa pleine collaboration avec les autorités et qu’il très probable qu’il ne soit pas ici des plus objectifs, lui qui en 2013 s’était vu officieusement dédié le morceau S.N.I.T.C.H. présent sur l’album My Name Is My Name.
Parler drogue, une vielle tradition dans le rap
Sous-genre particulièrement florissant dans les années 2000, le coke rap faisait la part belle, non pas à la consommation comme aujourd’hui, mais à la vente.
Pas moral pour un sou, ce courant a néanmoins produit quelques disques de très haute qualité.
Cliquez ci-dessous pour revivre cette époque haute en frissons :
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