Comme prévu.
Il l’avait promis, il a tenu parole : Ye a publié le 25 décembre son album Jesus Is Born, faisait suite à Jesus Is King sorti il y a quelques semaines de cela. Une fois encore, l’artiste est accompagné de sa chorale Sunday Service.
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Un album signé Sunday Service Choir
Comptabilisant pas moins de 19 titres, pour une durée totale atteignant l’heure et demie, Jesus Is Born fait le choix d’une approche minimaliste sur le plan artistique. Les instrumentales lourdes, presque systématiquement exploitées par West ces dernières années, ont donc été rangées au placard. Plutôt, ce sont les voix de la chorale Sunday Service qui ont plutôt été mises à profit, pour un résultat plus traditionnel. D’ailleurs, à y regarder de plus près, Jesus Is Born ne semble pas être classé comme un nouvel album studio de Kanye, mais plutôt comme le tout premier projet du Sunday Service Choir, dirigé par Ye. Ce LP se revendique comme un projet gospel, confirmant une fois encore le virage (ferme et définitif ?) pris par l’interprète de Famous. Entre les publications de ces 2 projets musicaux, l’homme avait aussi publié un duo d’opéras, Nebuchadnezzar puis Mary, ayant en commun d’évoquer la religion mais également d’avoir été dirigés par la fidèle collaboratrice de l’époux Kardashian : Vanessa Beercroft.
Ye, bankable en 2019
A croire en tout cas que ce changement de paradigme ait été bénéfique au rappeur/producteur/homme d’affaires. Comme le rapportait récemment la publication Forbes, Ye aurait empoché sur la seule année 2019 des revenus à hauteur de 150 millions de dollars. Une somme impressionnante, en grande partie due aux ventes stratosphériques des sneakers de la gamme Yeezy. A titre de comparaison, Jay-Z et Beyoncé auront en 2019 chacun empoché la même somme (81 millions de dollars), Drake 75 millions de dollars et Diddy 70 millions de dollars.
