« Tu vois, j’rap encore ».
Rappeur qu’on ne présente plus, fort d’un engagement total et d’une carrière longue comme le bras, Kery James est de ceux qui ont cassé différentes barrières culturelles pour s’approprier plusieurs supports artistiques. Ainsi, l’artiste made in 94 aura pris soin de prendre à son compte l’univers du théâtre, mais aussi du cinéma… Néanmoins, sa base, son fer de lance, reste bien la musique. Une musique qu’il continuera de distiller le 13 septembre avec la réédition de J’rap encore, son dernier opus en date.
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Toujours à l’aise pour bosser en équipe, Kery James a récemment fait confiance à Orelsan pour un featuring inédit baptisé A qui la faute. Un morceau coup-de-poing dans lequel les deux rappeurs ont cherché à faire bouger certaines lignes grâce à des rimes percutantes et autres uppercuts engagés. Un titre qui a su séduire son auditoire et que le public retrouvera sur Tu vois, j’rap encore, rien de moins que la réédition de l’ultime projet de Kery. Une collaboration accompagnée de 4 autres pistes, dont un featuring avec Youssoupha intitulé Les yeux mouillés. Entre cela et son film Banlieusards disponible sur Netflix le 12 octobre… voilà qui promet pour la rentrée !
Un artiste fidèle à ses valeurs
Au moment de la sortie de J’rap encore, Booska-P avait d’ailleurs reçu Kery James pour une interview en bonne et due forme. Face à notre caméra, il avait fait le point sur les tendances actuelles et notamment sur un rap qui a pris plusieurs formes… Lui n’en a cure, c’est le fond qui importe :
« Les productions ne sont plus faites de la même manière. Tu ne peux plus rapper comme en 1998 sur les nouvelles prods. Je n’ai aucun problème avec la forme, le rap ce n’est pas mon combat. Mon combat, c’est les gens, le peuple. Le rap, c’est un moyen pour défendre les gens, je n’ai pas de soucis avec la forme tant que le fond reste le même. »