Avec « Father of Asahd », le père d’Asahd a fait sauter le budget…
Onzième album studio de DJ Khaled, Father of Asahd s’est vendu à 137 000 exemplaires lors de sa première semaine d’exploitation.
Malgré ces chiffres tout à fait corrects, cela ne lui a cependant pas suffit pour s’arroger la première place charts, cette dernière ayant échoué à Tyler, the Creator dont l’opus IGOR s’est vendu lui à 165 000 copies.
Passablement excédé de s’être fait chiper la médaille d’or, Khaled a posté la vidéo ci-dessous où il s’en prend de manière à peine voilée au Créateur.
« Moi je fais des albums que les gens écoutent et que vous pouvez entendre dans les caisses quand vous conduisez, quand vous allez chez le coiffeur, quand vous allumez la radio. Ça s’appelle de la bonne musique. Ça s’appelle des albums dont vous entendez les chansons pour de vrai, pas des trucs mystérieux dont personne n’a jamais entendu parler. »
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Si Khaled est si remonté c’est parce qu’il estime avoir été victime d’une injustice de la part de Billboard qui après plusieurs jours de délibération a estimé que les 100 000 ventes de son album couplées avec une boisson énergétique n’étaient pas recevables, quand bien même Tyler a lui pu compter sur les 74 000 ventes physiques de IGOR couplées avec du merchandising (autocollants, t-shirt…).
Un tel agacement (le site PageSix évoque de possibles poursuites judiciaires du DJ à l’encontre de Billboard) s’explique en partie par le budget pharaonique investit dans FoA : selon Variety, Epic Records aurait en effet dépensé 5 millions de dollars dans l’album !
De tels frais de production s’expliquent en un mot : les featurings.
Khaled a beau être l’un des personnages les plus connectés du monde du hip hop, inviter au micro Jay Z, Beyoncé, Justin Bieber, Lil Wayne, Chris Brown, John Legend, Nas, Nipsey Hussle ou encore Big Sean ne se fait pas sans (généreusement) sortir son chéquier.
