Et il n’en a rien à faire des critiques…
A$AP Rocky n’en démord pas en cette fin d’année : animé d’un nouveau souffle, il enchaîne les clips à tour de bras pour le plus grand bonheur de tous ses fans à travers le monde. Hier soir, sans prévenir, il publiait le clip de Tony Tone, un single extrait de son dernier album Testing.
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A$AP Rocky, le New-Yorkais inébranlable
La semaine dernière, le rappeur originaire du célébrissime quartier de New-York qu’est Harlem publiait le clip de Gunz N Butter, un des meilleurs morceaux de son dernier album au visuel grandiose. Cette semaine, il remet le couvert à la grande surprise du public avec le visuel de Tony Tone. En effet, ce clip est déjà le cinquième de l’album, dont trois sont sortis entre le début du mois de novembre et aujourd’hui. En effet, on se souvient de Fukk Sleep qui le dévoilait en Bonnie and Clyde accompagné de FKA Twigs. Cette fois, le clip d’A$AP Rocky est bien plus épuré que ses prédécesseurs sans pour autant qu’il ait à leur envier une quelconque beauté. Déambulant avec son gang dans les rues de Harlem – A$AP TyY, A$AP Twelvyy, A$AP Illz et le tout jeune Smooky MarGielaa l’entourent – le rappeur fait étalage de ses bijoux scintillants, de ses pièces de mode les plus rares et de son langage le plus cru sans jamais éprouver la moindre gêne. Bien au contraire, Tony Tone sert avant tout de tribune au rappeur pour exprimer à quel point il se fout des avis des autres.
« Testing », la dernière expérience du New-Yorkais
Depuis les balbutiements de sa carrière, le rappeur de Harlem n’a cessé de faire montre de son goût très prononcé pour les expérimentations. Chez lui, elles sont vestimentaires mais surtout musicales. Son album précédent, At. Long. Last. ASAP, pullulait de morceaux tout droit sortis de l’esprit fou d’A$AP Rocky. Cette fois, ses tubes à essais, remplis de divers mélanges dont lui seul a la recette, ont donné naissance à son expérience la plus aboutie à ce jour, Testing. En effet, dans ce disque, le rappeur arrive à faire cohabiter les univers musicaux de Juicy J, où l’hémoglobine coule à flots, et de Frank Ocean, cotonneux et torturé. Une sacrée prouesse dont seuls les plus grands peuvent se targuer.
