Black Snake, l’anti-Marvel par excellence ?
Thomas Ngijol surfe sur la vague des films de super-héros. Et joue la carte de la parodie, quitte à prendre à contre-pied les productions ayant occupé les salles obscures ces dernières années.
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Black Snake, le super-héros africain selon Thomas Ngijol
Le projet n’est pas nouveau : déjà, en 2016, l’humoriste et réalisateur Thomas Ngijol s’invitait au Comic Con Paris pour évoquer son projet Black Snake. Conçu à quatre mains, avec l’aide de sa compagne, la comédienne Karole Rocher, ce film de super-héros devrait tourner en dérision les codes mis en place par la ribambelle de blockbusters signés Marvel et DC, et distribués ces dernières années. Des Avengers à X-Men donc. D’ailleurs, l’affiche du long-métrage donne le la d’entrée : «Grands pouvoir, zéro responsabilité !». A l’écran, Ngijol incarnera donc Clotaire Sangala, aka Black Snake, un super-héros africain. Son rôle : combattre le crime dans une Afrique des années 70.
Une ambiance rétro assumée
Ambiance rétro, volontairement kitsch donc, comme le détaille le synopsis : «Après des années passées à Paris, Clotaire Sangala revient dans son pays natal, en Afrique. Élevé par un grand-père chinois expert en arts martiaux, persuadé d’avoir été trouvé dans une poubelle, Clotaire ignore tout du glorieux passé de ses parents. Accroc aux femmes et à la vie facile, égoïste et sans ambition, Clotaire va pourtant être rattrapé par son destin… Il va devenir «Black Snake», le super-héros masqué et ultrasapé, libérateur du peuple face au dictateur Ézéchias.» Pour ne rien gâcher, le projet sera porté par un casting de qualité, composé entre autre de Karole Rocher, Edouard Bear et Michel Gohou. Black Snake est attendu dans les salles obscures à partir du 20 février 2019. D’ici là, il a été confirmé que le film sera présenté le 28 octobre prochain, lors du Comic Con Paris 2018, en présence de l’équipe du film.