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10 raisons pour lesquelles il ne faut pas prendre JCVD pour un clown

10 raisons pour lesquelles il ne faut pas prendre JCVD pour un clown

Le retour de JCVD au cinéma.

Le 22 août prochain sort Lukas, nouveau film de Julien Leclercq (réalisateur de Braqueurs) qui marque le retour de Jean-Claude Van Damme sur l’action grand écran, cette fois aux côtés de Sami Bouajila et Kaaris. L’occasion de rappeler une vérité essentielle : malgré son image lunaire, le cliché que l’on se fait parfois de l’acteur belge n’est pas toujours une réalité. La preuve par 10.

Self-made-man

Commençons par le commencement : personne n’a tendu la main ou pistonné Jean-Claude Van Damme, il est arrivé à conquérir Hollywood en solo. C’est même mieux que ça puisque l’on parle d’un Belge ne parlant à la base même pas anglais (il a appris la langue tout seul en regardant la télé), ayant pour seul atout sa maîtrise des arts martiaux. C’est au culot qu’il est allé au devant de certains producteurs, allant jusqu’à faire des démos de ses capacités dans des parkings pour les impressionner. Ça peut faire sourire mais quelques années plus tard on le retrouvait à l’affiche des plus gros blockbusters de l’époque.

Amoureux du cinéma

Ce n’est pas quelque chose que l’on met en avant généralement, mais c’est pourtant une réalité. Si l’acteur est avant tout passionné d’action, il ne néglige pas la qualité et a souhaité bosser avec les meilleurs dès qu’il en a eu l’occasion. Ainsi ,c’est bel et bien lui qui est responsable de l’arrivée des pointures que sont John Woo (qui l’a fait tourner dans Chasse à l’homme), Ringo Lam (Risque Maximum, Replicant, In Hell) et Tsui Hark (Piège à Hong-Kong, Double Team) à Hollywood.

Investi à fond

Que les films soient bons ou mauvais, fauchés ou surproduits, ce n’est pas le problème de notre ami. Dans tous ses rôles, vous aurez le droit à la totale. Le type est systématiquement intense, fait la plupart de ses cascades lui-même (même si forcément avec l’âge ça devient moins le cas, ça reste un humain) et se donne à fond dans les scènes de combat, au point qu’à ses débuts, il lui arrivait sans le vouloir de porter de vrais coups à ses petits camarades acteurs dans la joie et la bonne humeur.

Badass

Comme toutes les stars du cinéma d’action des années 80-90, Van Damme est la définition du mot badass. A l’écran, puisque cela correspond à une époque où la violence était filmée différemment d’aujourd’hui, plus concrète et directe. Mais aussi dans la réalité lorsque quelqu’un le met au défi. Sylvester Stallone a par exemple révélé qu’au cours d’une soirée dans sa villa, alors que Bruce Willis, Arnold Schwarzenegger, Madonna ou encore Shaquille O’Neal étaient là, Steven Seagal n’arrêtait pas de se vanter d’être le plus fort des interprètes de films d’arts martiaux et de pouvoir mettre ses concurrents KO. Van Damme lui a donc demandé de sortir pour se mesurer à lui, tout simplement. Résultat : Seagal s’est excusé et s’en est allé.

Sagesse (parfois)

Sortir des extraits d’interviews perchées du comédien est devenu un sport national durant toute une époque. C’était tantôt bienveillant, tantôt très moqueur, et encore aujourd’hui il existe un nombre incalculable de memes de la star en train de dire ou de faire des choses farfelues. Cependant, dès lors que l’on s’est habitué au « franglais » (mélange de français et d’anglais) pratiqué par le bonhomme on se rend compte que malgré tout, ce qu’il dit peut avoir du sens. On se souvient par exemple d’une vidéo assez rare où on lui demandait ce que signifiait réussir sa vie : JCVD avait alors répondu que c’était le cas quand tout le monde oubliait votre nom. Il a ensuite précisé en substance « le type qui a construit la Tour de Pise, la plupart des gens ne savent pas son nom, parce que son oeuvre est plus connue que lui, son oeuvre l’a dépassé. Il a donc réussi sa vie ». Pas con. Dans un autre registre bien plus pratique, lorsqu’il a une « altercation » avec Dolph Lundgren en plein festival de Cannes en 1992, il s’agit en fait d’un canular pour faire le buzz : « Le montage avait pris du retard, on n’avait pas de film à montrer, donc j’ai appelé Dolph pour lui dire comment faire malgré tout parler de nous » a-t-il expliqué plus tard.

Autodérision

Mine de rien, la star a su plutôt bien rebondir sur les railleries avec le temps. Là où d’autres se seraient énervés, lui a préféré la jouer cool et ne rechigne jamais à faire preuve d’autodérision. C’est ce qui explique qu’on l’ait retrouvé plusieurs fois dans des apparitions où il s’amuse de sa propre image. Dans la catégorie autoparodique on retrouve donc pas mal de pubs : celle pour Coors Light où il se fabrique un bar dans de la glace à mains nues, celle où il reproduit son grand écart légendaire à cheval sur deux camions. Même chose pour les clips, on l’a vu dans The Hum s’éclater aux côtés de Charlie Sheen et bien sûr il y a le Kiss My Eyes de Bob Sinclar où, en mode séduction, il danse avec une femme sauf que les deux tourtereaux cassent tout sur leur passage.

Sans parler de prêter sa voix à Maître Croc dans la saga Kung Fu Panda et de jouer une version parallèle de lui-même dans la série Jean-Claude Van Johnson qui raconte les aventures de Van Damme, acteur et… espion à ses heures perdues.

Culte

Au même titre que d’autres superstars, Van Damme a offert au cinéma d’action ses plus belles heures pendant plusieurs années. Toute une génération de jeunes spectateurs a tenté de reproduire avec plus ou moins de succès son fameux coup de pied retourné (le légendaire spin kick). Dans sa film on trouve ce qui est considéré aujourd’hui par certains comme des classiques incontournables des films de baston : Bloodsport, Kickboxer, Le Grand Tournoi, et on en passe.

Touchant

En 2008 sort un véritable ovni cinématographique intitulé sobrement JCVD. Réalisé par un cinéaste lui-même fan du personnage, il nous montre un Jean-Claude comme on ne l’avait jamais vu, dans son propre rôle, qui n’hésite pas à assumer les aspects sombres de son image : les galères d’argent, les productions sans intérêt, le côté usant de sa réputation… Et surtout, sans prévenir, il y a un étonnant monologue semi-improvisé où le comédien brise le quatrième mur et se livre comme jamais.

Respecté

Dans son pays natal, la ministre de la Culture lui a remis la médaille des Chevaliers de l’ordre de la Couronne et la ville d’Anderlecht lui a dressé une statue grandeur nature, en bronze. Ah, et niveau politique internationale, Ramzan Kadyrov aussi est fan de lui. Googlez donc ce mec et vous comprendrez pourquoi ce serait une très mauvaise idée de prendre JC pour un con avec des amis comme ça. Côté fiction, nombreux sont les films qui glissent des clins d’oeil à sa carrière et ses rôles cultes, on peut entre autres noter récemment la série Sense 8 et aussi le film Expendables 2, où Stallone lui a confié le rôle du méchant, ce qui donne évidemment une baston au sommet en fin de film.

Arts martiaux

Avant de prendre JCVD pour un con, gardons bien en tête qu’en dépit de son âge le bonhomme maîtrise quand même pas mal les arts martiaux. Si l’on se penche sur le détail, on a une ceinture noire de karaté qui s’entraîne depuis l’âge de 10 ans et maîtrise le kickboxing. Il faut ensuite ajouter sa période de compétiteur en karaté semi-contact où il a cumulé pas moins de 20 victoires dont 18 K.O.

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