L’auteur de « Carter V » a donc réussi l’impensable…
L’un des feuilletons rap les plus mouvementés des années 10 vient-il de toucher à sa fin ? Rappel des faits.
En 2013, Lil Wayne commençait à enregistrer Tha Carter V sur son label de toujours Cash Money Records. L’année suivante, alors que le disque est achevé, les premières tensions se font sentir lorsque le rappeur déclare publiquement que son mentor et beau-père Bryan Williams refuse de le sortir.
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La situation s’aggrave l’année suivante quand Weezy décide de poursuivre en justice Cash Money et sa maison mère, Universal Music Group, à hauteur de 51 millions de dollars, exigeant au passage que les contrats des artistes YMCBM soient cassés. S’en sont alors suivis moult rebondissements et retournements de situation, entre insultes publiques et espoirs de réconciliation.
Alors que symboliquement Lil Wayne fêtera ce 10 juin les dix ans de Carter III, l’album qui a fait de lui la superstar qu’il est devenu et qui a accessoirement relancé la petite entreprise des frères Williams, ce dernier peut afficher un grand sourire : la justice a tranché en sa faveur.
La fin d’une ère
Selon l’avocat de la star Ron Sweeney, Wayne vient de se voir non seulement reconnaître le droit de sortir Tha Carter V chez Universal, mais il serait désormais également libre de signer où bon lui semble.
« Mon client est un homme heureux. C’est un homme libre désormais propriétaire de ses biens, de sa musique et de sa personne. Il fera savoir dans un futur proche à ses fans quelle tournure prendront ensuite les choses. »
La rumeur veut aussi que la somme de 10 millions de dollars lui ait été accordée, mais rien n’a été pour le moment officialisé.
Petit bémol et non des moindres cependant : Drake et Nicki Minaj restent eux dans le giron de son ancien employeur.
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