Embarquez dans cette fresque de la délinquance signée du duo FGKO.
Nous en parlions dans notre séléction des sorties ciné du mois de janvier, le film Voyoucratie du duo FGKO est enfin disponible dans les salles obscures. L’occasion pour les amateurs de cinéma sans concession et tous les curieux de découvrir une petite bombe, symbole d’un cinéma indépendant qui en a dans le ventre.
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« Voyoucratie », la délinquance filmée au plus près
Voilà un film qui risque de ne pas vous laisser indifférent. Voyoucratie débarque à partir d’aujourd’hui dans les salles obscures hexagonales. Une délivrance pour le duo de réalisateurs FGKO, qui a dû filmer sans permission pour pouvoir porter son projet jusqu’au bout. Avec succès, puisque le long-métrage a raflé quatre récompenses au Festival du Film de Manchester de 2016, et pas n’importe lesquelles : meilleur film, meilleur long-métrage dramatique, meilleur réalisateur et meilleur acteur. Avec un oeil presque documentaire, au plus près du réel, Voyoucratie suit la réinsertion d’un ex-délinquant tout juste sorti de taule. Avec les cités et la vie de la street comme toile de fond, la film de FGKO se glisse dans l’intimité de ce voyou qui doit faire face à de nouvelles reponsabilités. Un récit tourné caméra à l’épaule à ne pas louper et qui prend à la gorge.
La tradition de la banlieue au cinéma
Film ouvertement influencé par des productions comme Pusher de Nicolas Winding Refn et Un prophète de Jacques Audiard, Voyoucratie s’intéresse aussi bien à la psychologie de la délinquance qu’au cadre qui l’entoure bien souvent, la banlieue. Une dualité parfaitement explorée par le duo FGKO. Pour l’occasion, Booska-P a fait un tour d’horizon des différents films qui prennent la banlieue comme décor, l’occasion de se replonger dans certains classiques que Voyoucratie pourrait bien rejoindre avec l’âge. C’est en tout cas tout ce que l’on souhaite aux deux réalisateurs et à la scène indé dont ils défendent les couleurs.
