Qui a dit que ces rappeurs n’avaient pas de revenus ?
Au mois de février dernier Lil Uzi Vert, 23 ans, sortait Luv Is Rage 1.5 un EP 4 titres sur lequel apparaissait pour la première fois XO Tour Llif3. Produit par le TM88 et JW Lucas, le morceau revient façon Kurt Cobain et Courtney Love sur sa relation avec sa girlfriend Brittany Byrd le tout sur fond d’abus de substances toxiques.
Si depuis le couple n’est plus, le petit prince du mumble-rap a entre temps rencontré un succès inouï : XO Tour Llif3 a explosé tous les records du streaming en étant joué plus de 1,3 milliard de fois.
« All my friends are dead / Push me to the edge »
Classée septième au Billboard Hot 100, la chanson a également été élue titre de l’été au VMA 2017 avant d’être logiquement réintégrée à la tracklist de son premier album Luv Is Rage 2 sorti le 25 aout dernier.
Un clip a ensuite été tourné dans les rues du dixième arrondissement de Paris en septembre.
La jungle de l’industrie du disque
Malgré cette réussite sans précédent, Lil Uzi Vert n’est pas devenu millionnaire pour autant. Dans un article dédié à la révolution du streaming (How a Hit Happens Now), le site américain Vulture estime que le rappeur originaire de Philadelphia n’a reçu sur son compte en banque « que » 900 000 dollars.
Une somme rondelette mais qui fait bien pâle figure comparée aux 4,5 millions de dollars qu’auraient engrangé son label et sa maison de disques.
Certes entre ses tournées et le merchandising, ces 900 000 dollars ne sont que très certainement la partie visible de l’iceberg des revenus dégagés par le jeune Symere Woods, mais quand même : révolution digitale ou pas, l’industrie du disque est toujours aussi féroce avec les artistes tout juste sortis de l’œuf.
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