Ou quand fausser des chiffres devient un business.
Du côté de la Thaïlande, c’est une véritable usine à clics qui a été démantelée par la police locale, comme nous l’a relayé le Bangkok Post. Pour ceux qui se posent la question, il s’agit d’un lieu illégal chargé de faire gonfler les chiffres de n’importe quelle plateforme ou réseau social moyennant finances.
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Vente de likes, comptes imaginaires et faux abonnés
Il s’agissait d’un business bien huilé qui a pris fin le 11 juin dernier, grâce à la police thaïlandaise. Alors qu’il pensait être sur la piste d’un centre d’appels illégal, un groupe des forces de l’ordre s’est rendu dans une ferme située dans le sud du pays (proche de la frontière avec le Cambodge) et il est tombé sur une véritable entreprise à clics. Un drôle de lieu chargé de vendre des likes, des abonnés et de faire grossir le trafic d’une multitude de pages internet. Le tout grâce à un sacré matériel : 10 ordinateurs, 474 téléphones portables et quelques 347 200 cartes SIM.
Trois hommes de nationalité chinoise ont été interpellés et risquent aujourd’hui 5 ans de prison. Ces derniers ont reconnu avoir notamment été payés par le réseau social We Chat pour créer un important réseau de comptes automatisés. We Chat, une entreprise très populaire dans l’empire du milieu et qui pèse 700 millions d’abonnés tous les mois. La petite entreprise de ces fraudeurs d’un nouveau genre était installée en Thaïlande afin de profiter des bas coûts du pays en matière de téléphonie.