Meek est ambitieux.
Difficile de ne pas faire le parallèle entre la nouvelle initiative du natif de Philly et celle de Jay-Z. Quand bien même l’époux de Beyoncé a semble t-il eu toutes les peines du monde à faire jeu égal avec les Spotify, Deezer et Apple Music via son TIDAL, Meek Mill annonce vouloir frapper encore plus fort.
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Meek Mill contre les plates-formes ?
Ambitieux, Meek Mill l’est assurément. Le rappeur vient d’annoncer vouloir lancer sa propre plate-forme de streaming musical, avec l’idée de rémunérer plus justement les artistes. Si les détails sur ce projet demeurent encore relativement flous à l’heure où sont rédigées ces lignes, il semble que des noms tels que Lil Baby, Lil Durk et 21 Savage soient d’ores et déjà prêts à suivre Meek. Il semblerait que l’idée générale soit de permettre aux artistes de détenir une part de la plate-forme afin de profiter d’une plus grande part de revenus sur leurs écoutes. Visionnaire, Meek Mill ? Sur Twitter, après avoir annoncé son intention de revaloriser à sa façon les droits des artistes, il a toutefois évoqué le besoin de s’entourer de quelques-uns des talents de la Silicon Valley.
Un investissement coûteux et complexe
Parce que mine de rien, une plate-forme d’une telle envergure, ça ne se construit pas tout seul, comme il l’a lui-même détaillé : «Moi-même, Lil Baby et Durkio tentons de trouver quelqu’un dans la Silicon Valley afin de construire une plate-forme musicale dans laquelle nous serions les actionnaires majoritaires. Nous avons besoin de la Silicon Valley ! 21 Savage est dans l’aventure, nous allons avoir besoin d’options sur l’application, nous recherchons les meilleurs pour construire la plate-forme. Nous allons tenter de démarrer en 2021.»