Un projet prévu de longue date.
Quelques heures après la sortie de son premier album posthume, Pop Smoke aura réussi à mettre tout le monde d’accord. Porté par de futurs classiques, le projet Shoot for the Stars, Aim for the Moon rappelle que le hip-hop a perdu début 2020 l’une de ses étoiles montantes les plus prometteuses. Destin brisé, Pop Smoke aura prochainement droit à un documentaire.
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Un documentaire prévu du vivant de Smoke
Attendu de longue date, Shoot for the Stars, Aim for the Moon a finalement trouvé son chemin vers les plates-formes de streaming hier, vendredi 3 juillet 2020. Soit près de 5 mois après le décès de son interprète. Smoke ayant perdu la vie en février dernier, après avoir été victime d’un cambriolage. Ce ne devrait pas être l’ultime initiative dont fera l’objet Smoke, et il est toujours question de lui dédier un documentaire, dont le tournage avait visiblement débuté de son vivant. Il l’avait d’ailleurs évoqué auprès de Complex, deux semaines avant sa mort : «Je vais sortir un film ou un documentaire. Je vais faire cette merde sur moi. Je vais leur montrer où je vivais, où j’étais, et pourquoi ils me regardent comme ils le font. Je vais vous montrer pourquoi ils n’aiment pas ça, ce qu’ils n’aiment pas». Steven Victor, le manager du rappeur, a confirmé la sortie de ce documentaire.
Un futur classique ?
Produit par 50 Cent, Shoot for the Stars, Aim for the Moon recèle de nombreuses pépites, dont une reprise inspirée du Many Men de Fifty, rebaptisé pour l’occasion en Got It on Me et osant une interpolation du célèbre refrain («Have mercy on many men, Many, many, many, many men, Wish death ‘pon me», «Aie pitié de tout ces hommes souhaitant ma mort»). Proche du défunt rappeur, Fifty détaillait leur première rencontre, marquée par une anecdote révélant la personnalité de Pop Smoke : «Ce fut un peu bizarre. Parce que quand j’ai commencé à lui parler au bureau, je le regardais et il regardait son téléphone. Il tapait en même temps. Et à un moment donné, je me suis dit : «Est-ce qu’il m’écoute ?» Je me suis levé pour voir ce qu’il faisait et quand je me suis retrouvé de l’autre côté de la table, ce n’est pas qu’il ne m’écoutait pas, il écrivait tout ce que je disais. Le plus sérieusement du monde».
