Un président inquiété par une nouvelle affaire ?
Et si Nasser al-Khelaïfi avait menti ? Auditionné il y a quelques mois au sujet de la tentative d’achat des mondiaux d’athlétisme 2017 pour le Qatar, le président du Paris Saint-Germain aurait choisi de dissimuler certaines informations à la justice… Des informations qui concernent d’ailleurs le transfert de Javier Pastore au PSG, le premier gros coup de l’ère QSI.
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Une affaire qui dure depuis mai
En mai 2019, Nasser al-Khelaïfi était mis en examen par le juge Renaud van Ruymbeke. En question, des versements douteux permettant de graisser quelques pattes et notamment de s’octroyer des voix pour obtenir l’organisation des mondiaux d’athlétisme 2017. Des versements effectués via une société, Oryx QSI, dans laquelle le président du Paris Saint-Germain affirme n’avoir aucun pouvoir. En tout cas, pas celui de débloquer des fonds : « Je n’avais pas la signature. Je ne pouvais pas faire la moindre dépense ».
Une affirmation contredite aujourd’hui par The Guardian et Mediapart, qui disposent d’un document pour le moins embêtant pour la défense du boss du club de la capitale. Sur ce fameux document, la signature de Nasser est bien présente… en plus de l’inscription « Oryx QSI » en en-tête du papier !
Le transfert de Javier Pastore pose question
La lettre inquiète d’autant plus car elle était destinée à l’émir du Qatar Tamim al-Thani, et avait comme sujet le paiement d’une commission de deux millions d’euros à l’agent de Javier Pastore, à l’occasion de son transfert de Palerme au PSG en 2011 !
Or, comme le rappelle Sport.fr, la FIFA et la LFP s’accordent pour interdire ce genre de pratiques :
- « Tout paiement pour les services d’un intermédiaire doit être réglé exclusivement entre ce dernier et son client (FIFA) ».
- « Un président de club ne peut pas, personnellement, s’occuper de régler une commission à un agent (LFP) ».
Notons que chez les avocats de Nasser al-Khelaïfi, on évoque la présence d’un bon nombre de faux documents chez les journalistes.
