Pour les sparring partners de Floyd Mayweather, ça ne fait pas un pli : le champion ne peut pas perdre.
Et si l’issue du combat qui opposera Floyd Mayweather à Conor McGregor le 26 août prochain à Las Vegas était déjà connue d’avance ? En tout cas, plus les semaines passent et plus les chances de l’irlandais semblent faibles sur le papier.
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Quand il ne doit pas se dépatouiller des charges violentes lancées par son ex-sparring partner, Conor McGregor se heurte aux pronostics peu engageants des sparrings de son futur adversaire. Qualifié de « sac à merde » et de « gonzesse qui chiale dès qu’il se prend un coup » par l’ex-champion du monde des poids super-légers et des poids welters Paulie Malignaggi, la légende du MMA n’a pas non plus été épargnée par l’équipe de Mayweather. Ce dernier est qualifié par sa team de « serpent que vous ne pouvez pas frapper, mais qui continue de vous aligner ».
La confession n’est pas faite par n’importe qui, mais par DeMarcus Corley, qui avait affronté Mayweather en 2004 et qui avait essuyé une défaite cinglante. Ayant assuré le rôle de sparring pour Mayweather lors de sa préparation ces dernières semaines, Corley affirme que le boxeur invaincu a l’habitude de parler à ses adversaires sur le ring : » ‘Mange ça ! Non, non !’ Il va le dire à McGregor quand il va louper ses coups « Nan, nan, nan mec ! »« . Plus inquiétant pour l’irlandais : « Le placement de ses frappes est tellement au point, on a l’impression de l’extérieur qu’il ne frappe pas dur. Mais quand ça vous touche, vous vous sentez grave mal ! ».
Il étudie vos gosses et vos femmes !
Zab Judah, un autre des sparrings de Mayweather, est lui aussi persuadé de la suprématie de l’américain : « Quand il s’entraîne, il use entre 15 à 20 sparring partners. Je le connais depuis qu’on est amateurs. Il a toujours fait plus que ce que le job demandait. Vous ne pouvez pas battre quelqu’un qui ne va pas se fatiguer« . Un souci du détail presque flippant, comme le confirme le même Judah : « Il étudie votre vie jusqu’à vos gosses, votre femme, votre mère, votre père. Il ne regarde pas les combats : il se prépare à la personne qu’il va affronter. Parfois, quand vous découvrez la personne, vous n’avez pas besoin de connaître leur façon de se battre. »