Un de ces joueurs sera même à la Coupe du Monde…
On se croirait dans un film noir et pourtant, l’information est bien réelle. Un joueur actuel et deux anciens du Napoli sont suspectés d’avoir des liens avec la Camorra, la mafia napolitaine, mise en images dans la célèbre série Gomorra. Selon la Gazetta dello Sport, il s’agit du gardien espagnol Pepe Reina, de Salvatore Aronica et de Paolo Cannavaro, grand frère du ballon d’or 2006 Fabio Cannavaro.
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Des champions dans le viseur de la justice
Si la direction anti-mafia de Campanie a dans son viseur trois sportifs, l’un d’eux est particulièrement ciblé. Il s’agit du gardien Pepe Reina, qu’on dit en partance du côté du Milan AC. Membre de la liste espagnole pour la Coupe du Monde, ce dernier a récemment été auditionné par la justice italienne. On lui reproche d’avoir entretenu des liens privilégiés avec les frères Esposito. Plusieurs fois condamnés pour leurs activités au sein de la Camorra, les mafieux auraient fait plusieurs fois affaire avec le gardien passé par le Bayern Munich, Liverpool et le FC Barcelone.
José Manuel « Pepe » Reina sous le maillot du SSC Napoli
D’après le média Napotiltain Repubblica, Pepe Reina, Paolo Cannavaro et Salvatore Aronica ont tous été rappelés à l’ordre par la Fédération italienne (FIGC). En son temps, c’est l’idole du club, le génial numéro 10, Diego Armando Maradona, qui avait fréquenté les mafieux locaux.
Quand des joueurs français ont peur du Napoli
Comme le rappelle Le Figaro, plusieurs joueurs français auraient refusé d’être transférés au Napoli. La faute à la réputation peu reluisante d’une ville, berceau de la Camorra. Ainsi, en 2016, ce sont Corentin Tolisso et Maxime Gonalons qui auraient décidé, au dernier moment, de dire non au célèbre club. L’agent de Tolisso, Frédéric Guerra avait même révélé au quotidien que la série Gomorra était à l’origine de cette décision :
« Quelque chose a créé un sentiment de peur chez Tolisso par rapport à la ville de Naples. Tolisso était à un pas de Naples, mais ça lui fait croire que le cadre de vie ici était horrible et il a changé d’avis. On croit que chaque quartier de la ville c’est comme dans Gomorra, mais la réalité est différente et je le sais bien. J’ai des origines napolitaines et à chaque fois que je viens ici les Napolitains me donnent des preuves de leur chaleur, de leur affection et de leur générosité. Mais ça reste difficile de convaincre les étrangers que Naples n’est pas seulement la ville dépeinte dans Gomorra ».