Le plus gros espoir de Ligue 1 n’a pas la langue dans sa poche.
Milieu relayeur âgé de tout juste 17 ans, Camavinga est l’objet de tous les regards cette saison en Ligue 1. Il faut dire que malgré sa jeunesse, le joueur s’est imposé comme un véritable patron du Stade Rennais. De quoi en faire un élément clé du football français ? Il y a des chances, à en juger par sa naturalisation express. D’ailleurs, il en a récemment dit un peu plus là-dessus…
À LIRE AUSSI
Juninho veut faire revenir Benzema !
Une pépite chez les espoirs
Dur dur d’être bébé, mais pas d’être Eduardo Camavinga. En effet, la pression semble glisser sur la peau de ce jeune joueur devenu en quelques rencontres un taulier de son équipe de Rennes. Attraction d’une Ligue 1 pas franchement emballante depuis le début de la saison, il s’est confié au site de la Fédération Française de Football à l’occasion de sa première convocation avec les Bleuets. Retour sur ses mots, avec quelques morceaux choisis.
Sa sélection avec les espoirs : « Quand j’ai su que j’étais français. Ça m’a fait un bien fou. Ensuite, il y a eu mon anniversaire dimanche et cette sélection aujourd’hui. Je n’étais pas prêt. J’étais dans ma chambre et j’ai reçu ensuite un appel du coach. Il m’a dit que j’étais sélectionné. Du coup, je suis descendu. Comme c’était mon anniversaire, il y avait toute ma famille. Je leur ai dit que j’étais sélectionné et tout le monde était heureux. »
Sa naturalisation : « C’est un honneur de représenter la France. Je suis heureux d’être là. C’est vraiment fabuleux. Je suis né en Angola, je suis arrivé ici à l’âge de 2 ans. Depuis, je suis ici. Ça fait 15 ans. La France, c’est mon pays depuis tout petit. Porter le maillot bleu, c’est une émotion de malade. Depuis tout petit, quand je regardais l’équipe de France 98 sur cassette, quand ils ont gagné la Coupe du Monde, j’espérais porter ce maillot un jour. »
Son jeu : « Dans le groupe, je peux apporter mon envie, mon agressivité. Je suis quelqu’un de souriant qui aime aller vers les gens et qui ne se prend pas la tête. J’essaye de tirer le groupe vers le haut, d’amener des petites ondes positives. »
