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Le top 10 des meilleurs films de basket-ball !

Le top 10 des meilleurs films de basket-ball !

Ceux qui pensent que le basket n’est qu’un jeu n’ont jamais vu ces films…

Moins mythiques que les films de boxe, moins techniques que les films de baseball, les films dédiés à l’univers de la balle orange n’en conservent pas moins une place à part au cinéma.

Loin de se cantonner stricto sensu à leur sujet, ils sont en effet l’occasion de vanter la force du collectif et la valeur du travail, de mettre en perspective certains choix de vie, ou encore de proposer une analyse parfois très fine des rapports de classe dans le monde du sport – le tout bien évidemment assaisonné à souhait de B.O. rappées et de street swag.

Voici donc notre 10 des films de basketball, un sport qui pour reprendre les paroles de Jésus (Shuttlesworth) tient de « la poésie en mouvement ».

10. Space Jam (1996)

Okay, il s’agit là de tout sauf d’un bon film. D’ailleurs il s’agit plus d’une conférence de presse de 87 minutes à la gloire de Michael Jordan.

Toujours est-il que Space Jam reste un classique du genre, et pas seulement parce qu’il est le film de basket le plus lucratif de tous les temps.

Et comment pourrait-il en être autrement quand le casting réunit outre MJ, Larry Bird, Charles Barkley, Patrick Ewing, Bugs Bunny, ainsi que tout le gang des Looney Tune et… Bill Murray (?!).

9. Love & Basket-ball

Cette romance étalée sur une décennie entre deux athlètes (Omar Epps et Sanaa Lathan) qui tentent de concilier leur passion commune pour leur sport et leur vie de couple a tout du plaisir coupable.

L’habileté du film repose sur le fait d’avoir mis en scène deux joueurs de niveaux différents, chacun devant gérer une situation qui lui est propre.

Un peu gnangnan, un peu marrant, un peu poignant, il ne s’agit pas ici de s’extasier sur les aspects techniques du jeu, mais plutôt d’apprécier la meilleure comédie romantique du genre.

8. Above the Rim (1994)

Là encore cinématographiquement on est en droit d’émettre quelques doutes, surtout au regard de la séquence d’ouverture particulièrement nanardesque.

Mais là encore le cœur parle, et mine de rien entre l’une des meilleures performances de 2Pac sur grand écran et une B.O composée de mains de maître par l’écurie Death Row (avec en point d’orgue le Regulate de Warren G et Nate Dogg), le film dégage une énergie certaine et se laisse gentiment voir.

7. Blue Chips (1994)

Vous cherchiez la meilleure performance à l’écran de Shaquille O’Neal à l’écran (hormis ses prestations en tant que commentateurs) ? Ne cherchez plus.

Cette histoire d’un coach à l’ancienne (Nick Nolte et sa voix matinée au scotch) tiraillé entre ses valeurs et le cout de la victoire à tout prix est peut-être le métrage le plus sous-estimé du genre.

[Mention spéciale à la collection sans fin de personnalités (joueurs universitaires, NBA, présentateurs télé, coachs…) qui ajoute ce qu’il faut de réalisme à l’action.]

Oh, et pour la petite histoire c’est suite à la bonne entente du Shaq et de Penny Hardaway sur le tournage que les Orlando Magics décideront l’année suivante de s’adjoindre les services de ce dernier.

6. The Fab Five

Documentaire haut de gamme consacré au cinq majeur le plus culte du basket universitaire, alias Chris Webber, Jalen Rose, Juwan Howard, Jimmy King et Ray Jackson.

Défaits deux fois de suite en finale NCAA, les freshmen de Michigan auront marqué comme personne leur sport, sur et en dehors des parquets. Les Allen Iverson du début des années 90 c’étaient eux.

Ah si Chris Webber n’avait pas demandé ce foutu temps-mort dans le quatrième quart temps face à Duke…

5. Les blancs ne savent pas sauter (1992)

Wesley Snipes et Woody Harrelson interprètent avec toute l’alchimie nécessaire deux hustlers de la balle orange qui écument les playgrounds de Californie à la recherche du moindre billet vert.

Cette comédie légère résume à sa façon toute une conception du streetball des années 90, à base de trash talk et de tenues bariolées (mention spéciale aux casquettes cyclistes Tour de France de Snipes).

Outre la performance remarquée de la très remarquable Rosie Perez, il est à noter que ce film est l’un des préférés de Stanley Kubrick (?) et qu’il contient une apparition du jeune Gary Payton.

4. Coach Carter (2005)

Inspiré d’une histoire vraie, celle d’un entraineur qui met sur le banc son équipe jusqu’à que ses joueurs obtiennent des notes correctes au lycée, le film s’appuie sur la prestation sans faille de Samuel L. Jackson, ainsi que sur un scénario qui met en scène le sport avant tout comme un moyen et non comme une fin.

Discipline et intégrité sont donc au menu jusqu’à cette conclusion à la Rocky : les résultats sur le terrain importent moins que la manière de se comporter en dehors.

3. Le grand défi (1986)

Non content d’être sur le podium des meilleurs films de basket, cette ode aux bons sentiments et aux valeurs viriles tient également en bonne place au panthéon des meilleurs films de sport.

L’histoire de cette petite équipe de l’Indiana qui tente remporter le championnat régional sous la férule d’un coach ancien alcoolique (Gene Hackman, grandiose) respire le sang, la sueur et les larmes.

Le David et Goliath du ballon panier.

2. He Got Game (1998)

Que ce soit Ray Allen âgé à l’époque de 23 ans qui incarne l’iconique Jesus Shuttlesworth, ou Denzel Washington qui dribble lui-même balle en main, rien ne sonne faux dans ce métrage qui fait partie des meilleurs de la filmographie de Spike Lee.

Le scénario mêle adroitement la quête de rédemption d’un père et le chemin parsemé de tentations que doit parcourir son fils, le tout sur une bande originale composée par des Public Enemy au mieux de leur forme.

En prime, Milla Jovovich et Rosario Dawson interprètent chacune leur rôle avec conviction.

1. Hoop Dreams (1994)

Pendant cinq ans, Steve James suit le parcours d’Arthur Agee et William Gates, deux ados surdoués de la balle qui rêvent les yeux grand ouverts de NBA.

Acceptés dans l’un des établissements solaires les plus prestigieux de Chicago, ils doivent faire face malgré leur jeune âge au poids écrasant de leur entourage et de leur milieu social.

Dénué de happy end ou de speech motivationnel, Hoop Dreams expose toute la froideur et le cynisme du système de sélection des athlètes, une loterie où la jeunesse des ghettos sert d’inépuisable chair à canon.

Le rêve américain filmé sans filtre…

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