Elle est jeune, grande, belle et sa chanson Fancy a été le succès de cet été. Mais…
La dernière grosse info concernant Iggy Azalea n’est pas flatteuse. Elle serait actuellement sous le coup d’une demande de divorce ! Une info surprenante car tout le monde ignorait qu’elle était mariée et apparemment elle aussi ! Selon TMZ, le marié est le rappeur Hefe Wine de Houston : le charmant garçon qui depuis des mois menace de sortir une sextape de la rappeuse. Selon lui, il serait marié avec Iggy car dans l’État du Texas deux personnes sont déclarées mari et femme à partir du moment où elles résident sous le même toit pendant un certain temps et se sont mises d’accord pour se définir de la sorte. La ruse de Hefe ? Il demande le divorce pour obtenir une partie des revenus gagnés par la rappeuse. Une galère. Pourtant l’année 2014 avait très bien démarrée pour Iggy… Son single Fancy sorti en février dernier a explosé tout les records. En mai dernier, sa chanson arrive à la première place du top single aux Etats-Unis. Mieux, Fancy est suivi au classement de Problem, sa collaboration avec la chanteuse Ariana Grande. Iggy Azalea devient la première rappeuse à placer deux chansons simultanément au sommet du Billboard Hot 100. Ce n’était plus arrivé depuis les Beatles en 1964. Le très sérieux magazine Forbes lui a même consacré un article avec un titre enthousiaste : « A White Blonde Australian Woman Runs Hip Hop » [Une Australienne blanche blonde dirige le Hip-Hop] .Carrément.
Qui peut donner une punchline d’Iggy Azalea ?
Evidemment ce succès soudain ne va pas lui faire que des amis. Ainsi le concepteur musical DJ Mustard lors d’une interview CRWN avec Elliott Wilson a fait remarquer que l’instru de Fancy n’est qu’une pâle imitation de son travail. Pas faux. La rappeuse Rah Digga, elle lors d’une interview pour l’émission de webradio ThisIs50 s’interroge sur l’accent d’Atlanta d’Iggy qui curieusement disparaît lorsqu’elle ne rappe plus… On se souvient aussi de mademoiselle Minaj qui lors de la soirée des BET AWARDS a sous-entendu qu’Iggy n’écrivait pas ses textes.
Enfin même si ses projets sont biens produits, que les clips sont beaux et qu’elle a une plastique agréable à regarder : il lui manque, selon nous, quelque chose . Les Américains appellent cela le « it factor » : ce petit truc qui fait la différence. Qui peut donner une punchline d’Iggy Azalea ? Ou même un de ses gimmicks ? Lors de l’interview qu’il nous a donné T.I nous confiait au contraire que justement Iggy Azalea avait ce « star power ». Même si on respecte l’avis de monsieur T.I.P on reste dubitatif… Iggy Azalea ne serait-elle qu’une grande poupée d’ 1m78 manipulée par son label ? Evidemment c’est plus complexe que cela.
Dès l’âge de 14 ans Iggy est tombée dans le rap !
Une chose est sûre : Iggy Azalea a toujours aimé le rap. Elle raconte que dès l’âge de quatorze ans chez elle à Mullumbimby en Australie une ville à plus de 600 kilomètres de Sydney, elle montait un groupe de rap avec des amies. A l’époque si pour ses copines, le rap n’est qu’un hobby pour la petite Amethyst cette musique est le moyen de quitter sa petite ville et la vie modeste offerte par un père peintre et une mère femme de chambre. A 14ans elle arrête l’école pour travailler et deux ans plus tard s’envole pour les Etats-Unis. 16 ans, seule à Miami – elle raconte son expérience dans la chanson Work – Iggy galère mais reste concentrée sur son objectif : elle veut rapper comme ses idoles 2 Pac et Missy Elliott. Alors elle va bourlinguer à Houston puis à Atlanta avant de finir en 2010 dans la Ville des Anges. Là-bas elle enregistre Ignorant Art sa première mixtape et grâce à son clip Pu$$y se fait enfin remarquer. Nous sommes en 2012, le label Interscope basé à L.A la signe et elle choisit d’être managé par Tip .
L’exil anglais va relancer sa carrière…
Sur le papier c’est une combinaison gagnante. Pendant un an, Iggy enchaine clips, sort le EP Glory, travaille sur une mixtape avec Diplo et rappe aux côtés de Chip, un rappeur anglais, de B.O.B ou encore Mac Miller. Cela ne prend pas. Le label Interscope capitule et lui rend son contrat. Iggy toujours encadrée par T.I, s’envole un temps en Angleterre. Là-bas elle est recrutée par l’agence de mannequin Wilhelmina Models International, fait plusieurs scènes avec Rita Ora et finalement signe chez Mercury UK. Rétrospectivement cet exil anglais est la deuxième étape importante de la carrière de l’Australienne. Là-bas elle rencontre un duo de beatmakers anglais The Invisible Men qui va enfin lui trouver une identité musicale. Ils lui proposent une musique dans l’air du temps susceptible de passer dans tous les formats de radio. Leur pari est gagné : The New Classic le premier album d’Iggy est une réussite commerciale avec plus de 360 000 albums vendus à ce jour. Le single Fancy ? Plus de 3 500 000 vendus ! Black Widow avec Rita Ora ? Déjà le million.
Elle doit gagner le respect de ses pairs !
La petite Amethyst a-t-elle réalisé son rêve ? Pas complètement. Le succès et la reconnaissance du grand public ne font pas tout dans la rap. « L’argent c’est rien, le respect c’est tout » disait Alpha 5.20. Même si les codes du rap ont évolué et malgré le parrainage de TI, Iggy n’est pas respectée. Sa vidéo lamentable où elle twerke sur scène ou sa récente participation au clip Booty de Jennifer Lopez ne l’aide pas… Va-t-elle se diriger vers le monde de la pop plus « ouvert » ? Attention à seulement 24 ans elle connaît déjà le succès populaire comme ses idoles Missy Elliott et 2 Pac. Maintenant il ne lui reste plus qu’à gagner leur respect. Bon courage !
