Sur disques les rappeurs font beaucoup de bruit en cas d’embrouilles, mais qu’advient-il lorsqu’ils tombent nez à nez dans la vraie vie ?
Des battles de MC en bas des tours, aux montages photos sur les réseaux sociaux, qu’on le veuille ou non, les clashs font partie intégrante de la culture rap – et ce encore plus dans une époque soumise aux lois de l’actu fast food (buzz, breaking news et autres compteurs de vues).
La discipline est néanmoins sujette à une bonne dose d’hypocrisie. Officiellement il s’agit d’une saine compétition, mais dans les faits, public et médias n’attendent qu’une seule chose : qu’il y ait du sport – à base de bourre-pifs, gunfights et autres attaques en dessous de la ceinture.
Côté MC le son de cloche est un peu différent : derrière les bravaches de façade (« retenez moi ou je fais un malheur »), tout est soigneusement mis en scène pour entretenir une posture. La musique reste avant tout un business et une question d’image.
Il arrive cependant que les circonstances de la vie amènent les gangsters des studios et les excités du clavier à se rencontrer IRL. Voici 11 cas de figure qui mettent en lumière les attitudes des uns et des autres quand la réalité vient taper à la porte.
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Drake versus Common
En 2011, Common sort le single Sweet sur lequel il s’en prend sans nommer qui que ce soit à ces rappeurs qui poussent un peu trop la chansonnette et se la jouent « Frank muthack*ng Sinatra ».
Drake prend à raison l’attaque pour lui (après tergiversations, Common admettra que tel était le cas) et cloue au pilori le MC chicagoan avec son couplet quatre étoiles sur Stay Schemin – un titre présent sur la mixtape Rich Forever de Rick Ross.
Common tente pourtant d’en remettre une couche avec un remix du morceau où il traite son rival de « Canada Dry ».
Une accusation qui prêterait presqu’à sourire puisqu’au milieu des années 90 il se faisait lui-même traiter de fragile (notamment par Ice Cube), et que si les deux hommes s’écharpent c’est en réalité à cause de Serena Williams avec qui ils ont chacun partagé une liaison.
En 2012 lorsqu’ils se croisent par le plus grand des hasards sur les parquets du All-Star Game NBA d’Orlando, on peut malgré tout s’attendre à ce que parle un peu la poudre – Drizzy n’avait-il pas promis à Common de « lui rentrer dedans comme dans une ligne d’arrivée ? »
Sauf qu’au final pas du tout comme le prouve cette photo tout sourire, ainsi que les déclarations ultérieures de Common avouant que « Drake est un excellent rappeur et un garçon très mature ».
On n’est pas passé loin du bisou.
Lil Kim versus Foxy Brown
1996 ou l’année ont les femmes ont pris le pouvoir dans le rap. Outre le carton The Score des Fugees qui propulse Lauryn Hill sur le devant de la scène, au mois de novembre deux artistes féminines sortent à une semaine d’intervalle leur premier album solo : Lil Kim avec Hard Core et Foxy Brown avec Ill Na Na.
Totalement novatrice pour l’époque, la formule proposée qui joue dans les deux cas sur des textes et une imagerie hyper chargés sexuellement cartonne, les deux rappeuses décrochant haut la main une certification platine.
Reste que si sur le papier la protégée de Notorious Big et la protégée de Jay Z se ressemblent comme deux gouttes d’eau (à commencer par le fait qu’elles sont toutes deux originaires de Brooklyn où elles ont fréquenté le même lycée), ce mimétisme se transforme très vite en rivalité.
Tandis que personne ne sait très bien pourquoi les choses se sont envenimées, la légende raconte que tout soit parti de la combinaison crème qu’elles arborent chacune dans le livret de leurs albums – cette dernière aurait été prêtée à l’une par l’autre et n’aurait jamais été rendue.
Toujours est-il qu’après avoir refusé d’enregistrer un projet commun intitulé Thelma & Louise, Kimmy et Foxy vont ensuite se disser plus ou moins ouvertement par morceau interposé jusqu’à ce jour de février 2001, où excédée par la pique de Brown à son encontre sur le No Matter What They Say de Capone-N-Noreaga, Lil Kim et son crew débarquent dans les locaux de la station Hot 97 pour en découdre avec Capone.
Les guns sont sortis, 21 coups de feu sont tirés, et l’un des associés du rappeur prend une balle dans le dos. Coincé pour faux témoignage quant au déroulement des évènements, Kim écope en 2005 d’une peine d’un de prison ferme.
Si aujourd’hui les choses ses sont calmées, les deux females emcees n’ont pas enterré la hache de guerre pour autant, elles qui en 2013 se clashaient encore sur disques via les titres Guess Who’s Back et Massacre.
Eminem versus Moby
Pour une fois le Slim Shady n’est pas celui qui a cherché les ennuis, ou du moins pas directement.
En 2001 lors de la cérémonie des Grammy Awards, Moby allume la mèche en affirmant qu’Eminem est « très intelligent, mais également misogyne, homophobe, raciste et antisémite ».
La réponse du rappeur ne tarde pas, puisqu’il dans son clip Without Me il parodie le roi de la techno FM en train de faire du yoga, tandis qu’Obie Trice qui passait par là lui remet les vertèbres en place façon Zangief – « Nobody listens to techno! »
L’année suivante lors des MTV Awards, les organisateurs de la soirée placent pourtant Moby et Em’ à quelques rangs l’un de l’autre. Si Moby avait jusque-là pris l’incident avec légèreté, ce n’est pas le cas de Marshall Mathers qui souhaite lui ardemment en découdre.
Passablement beurré, ce dernier va d’ailleurs lui toucher deux mots hors caméra (voir photo) en le traitant de « pussy » et en menaçant de le tabasser. Plus tard dans la soirée alors qu’il monte sur scène pour recevoir un prix il balance à la foule : « Continuez de huer et je vais taper un mec avec des lunettes ».
La jouant encore plus zen que sa caricature, Moby déclarera lui que Without Me est sa chanson préférée du rappeur, notamment grâce à toute la publicité qu’elle lui a rapporté.
Nas versus Jay Z
Très certainement le clash le plus retentissant de sa génération.
Tout commence en 1996 quand Nas ne se serait pas pointé en studio pour poser un couplet sur Bring It On, un morceau présent sur Reasonable Doubt. Jay Z décide alors de sampler sans payer personne The World Is Yours sur Dead Presidents II.
En 2000 les choses prennent une tout autre tournure lorsque Nas répond à une pique de Memphis Bleek. En vertu de l’adage « If you shoot my dog, I kill your cat », Hova enregistre en 2001 The Takeover qui démantèle pièce par pièce la discographie de son adversaire.
Nas réplique avec Ether qui selon l’avis général lui permet de remporter la bataille, d’autant que Jay Z renchérit en tapant un peu bas avec Supa Ugly (où il rappe avoir couché à la baby mama de son rival). Tellement bas d’ailleurs que sa propre mère l’exhorte à s’excuser en public, ce qu’il fera.
En 2005 lors du concert I Declare War à Philadelphie, Jay Z crée l’évènement en invitant à la surprise générale Nas sur scène.
Non seulement le MC de Queensbridge et le hustler de Marcy font la paix, mais Jay Z fraichement désigné président de Def Jam signe Nas sur son label quelques mois après.
Les deux hommes enregistrent le duo Black Republican à l’occasion de son album suivant.
Décidément ce Shawn Carter est trop fort : même quand il perd il gagne.
Nicki Minaj versus Miley Cyrus
L’histoire commence en 2015 sur Twitter quand Taylor Swift se voit plus ou moins reprochée par Minaj de truster les cérémonies de récompenses en promouvant les filles très minces, tandis que de son côté le clip d’Anaconda est snobé par les professionnels de la profession.
Interrogée sur le sujet par le New York Times, Miley Cyrus outrepasse alors toutes les limites de la courtoisie en déclarant que tout ceci n’est « ni très gentil, ni très poli ».
Du coup quand Nicki reçoit le prix du meilleur clip Hip-Hop lors lors des Video Music Awards présentés alors par la chanteuse, la rappeuse termine son speech de remerciement en s’en prenant directement à la maîtresse de cérémonie : « Et maintenant parlons de cette bitch qui avait tant de choses à dire sur moi dans la presse l’autre jour : ‘Miley, what’s good ?’ »
La skinny-skinny Miley réplique alors non sans gêne que l’interview a été « manipulée », urgeant sa consœur à rester professionnelle.
Quelques jours après les faits Nicki Minaj revient sur l’incident : « Le fait qu’elle se sente contrariée quand j’évoque quelque chose qui affecte les femmes noires me fait dire qu’elle a une sacrée paire de cou*lles ».
N.W.A. versus N.W.A.
Sans Eazy E et le manager Jerry Heller, les Niggaz With Attitude n’auraient incontestablement jamais vu le jour.
Paradoxalement c’est aussi à cause d’eux que l’aventure a tourné court.
Ice Cube (qui en sus d’être le rappeur principal écrit une bonne partie des textes) réalise le premier à quel point tous les autres membres se font avoir. Sitôt éjecté du groupe, il se fait pourtant allègrement disser par ses anciens potos à qui il finit par envoyer le missile No Vaseline.
Dr Dre quitte ensuite lui aussi le navire pour les mêmes raisons et s’en va recoller les morceaux avec le Cube Glacé – les deux légendes projetant même d’enregistrer un album commun.
Pendant ce temps les chamailleries avec Eazy se poursuivent, que ce soit sur disque ou dans les coulisses, jusqu’à que ce dernier découvre qu’il est contaminé par le virus du sida.
Si l’histoire officielle veut que toute la troupe se soit réconciliée avant son décès, en réalité seul DJ Yella a assisté à ses funérailles.
Il est tout de même vrai que Cube projetait de revenir dans le groupe et que Dre lui a rendu visite à l’hôpital quelques jours avant sa mort, même s’iln’était déjà plus en état de reconnaitre personne.
Près de deux décennies après les faits, tous les anciens membres s’accordent pour lui rendre régulièrement hommage, tout en lui reconnaissant un véritable talent de précurseur.
50 Cent versus Ja Rule
À son zénith, 50 Cent se comportait comme une brute épaisse dans une cour de récré.
S’il choisit Ja Rule comme souffre-douleur c’est suite au tournage d’un clip dans leur quartier du Queens au cours duquel Ja, tout juste auréolé d’un disque de platine pour son premier album Venni Vetti Vecci, aurait eu l’outrecuidance de le snober.
Conséquence, quand un an plus tard leurs entourages se font face cela donne une première baston dans un club d’Atlanta, puis d’une seconde dans un studio de New-York où Fifty se prend un coup de couteau dans le dos de la part de Black Child (un rappeur affilié à Murder Inc.)
Du genre rancunier, Curtis Jackson s’attele alors du mieux qu’il peut à détruire la carrière de son némésis tracks ravageurs à l’appui (Life’s on the Line, I Smell Pussy, Back Down, Window Shopper…), tandis que la réponse de ce dernier (le très oubliable Blood in My Eye) ne fera qu’accélérer sa chute.
Si l’on a craint un temps que le beef ne finisse à la 2Pac et Biggie, l’animosité entre le boss G-Unit et le porte étendard de la clique « murder eye-enne-cee » finit, non pas par disparaître, mais par redescendre d’un cran.
En novembre 2013, le destin fait que Fiddy et Ja embarquent sur le même vol de la même compagnie aérienne, et pour ne rien gâcher à quelques sièges l’un de l’autre.
Ja tweete dans la foulée qu’il est au-dessus de tout ça avant de piquer un roupillon. 50 Cent, toujours aussi mauvais gagnant, déclare de son côté que Ja a fait semblant de dormir afin de l’esquiver.
Le réalisateur Eif Rivera également présent dans l’avion, admettra volontiers que le moment était « SUPER AKWARD ».
En vrai, dans l’Amérique post 11 septembre les altercations en plein vol étant susceptibles de poursuites fédérales, tout le monde avait plus qu’intérêt de se tenir à carreau.
T.I. versus Lil Flip
Certains s’en rappellent peut-être, mais au début des années 2000 Lil Flip était en route pour les sommets. Auteur de quelques hits bien sentis (Game over, Sunshine…) et fort d’un double disque de platine, le natif de Houston voit alors d’un très mauvais œil que T.I. s’auto proclame « King of The South » sans lui demander son avis.
La tension monte d’un cran quand Tip commence à clasher Flip sur une station de radio locale : il fanfaronne qu’il va venir tourner un clip dans son quartier de Cloverland, histoire de le faire passer pour un clown – et accessoirement lui faire payer d’avoir menacer son fils dans un morceau.
Une fois arrivé sur les lieux, qui devait arriver arrive quand les crews respectifs des rappeurs se retrouvent nez à nez.
À partir de là il existe autant de versions de la bagarre qui les oppose que de protagonistes. La plus répandue veut que Lil Flip ait couché T.I. en frappant le premier, avant de se faire soulever à un contre dix par son équipe.
Pendant longtemps T.I. a affirmé détenir un enregistrement filmé de l’altercation. Il ne l’a cependant jamais diffusé publiquement – se pourrait-il que les choses ne sont pas déroulées exactement selon ses dires ?
Juvenile versus Birdman & Cash Money
Auteur de l’album le plus vendu du label avec 400 Degreez sorti en 1998 (sorry Weezy), Juve sera aussi le premier à se rendre compte du sens du partage pour le moins très particulier des frangins Williams.
Après s’être vu opposé une fin de non-recevoir par le label quant à ses impayés, il quitte le navire en 2001 et poursuit Cash Money pour 11 millions de dollars – il obtiendra gain de cause hors tribunaux.
Turk, B.G. et Mannie Fresh feront de même par la suite.
Reste que contractuellement Juvenile doit encore un album à son alma mater.
En 2003 on assiste donc au retour de l’enfant prodigue avec Juve the Great qui se vendra plus que bien – et dont les morceaux clippés le mettront en scène avec Birdman dans une ambiance comme à l’ancienne.
Le rappeur s’émancipe cependant définitivement sitôt la promotion terminée, et entame un clash sur mixtapes et albums avec Lil Wayne et son daddy.
En 2014, nouveau retournement de situation : Juvenile resigne pour de bon avec Cash Money, non sans se tatouer au passage le logo Rich Gang.
Il est vrai que sa carrière solo battait sérieusement de l’aile depuis et qu’en faisant ses comptes il a surement finit par comprendre que Birdman est le Don King du rap : le genre de businessman qui certes vous arnaque plus que les autres, mais qui au final vous fait quand même gagner plus que les autres.
Drake (encore lui) versus Chris Brown
En mars 2009, Chris Brown file la dérouillée de sa vie à Rihanna. Deux mois après, c’est auprès de Drake qu’elle trouve du réconfort, les deux allant jouer au bowling ensemble à Manhattan.
Pas de chance pour Drizzy, Riri le laisse en plan quelques temps après, clamant à qui veut l’entendre qu’ils ne sont que « juste amis » (première fois d’une longue série).
En 2012, à la surprise générale Breezy revient dans la vie de son ex (même si plus ou moins officiellement il est plus ou moins en couple avec Karrueche Tran).
Toujours aussi épris, cela n’empêche aucunement le loveur canadien d’enregistrer et de clipper le langoureux Take Care avec sa promise puis de déclarer sans gêne sur une radio britannique « avoir envie d’elle ». De quoi passablement mettre en rogne le pas toujours très distingué Brown.
Reste que lorsque ce denier tombe nez à nez avec Drake dans un club newyorkais, il essaye de la jouer grand prince en lui envoyant une bouteille de champagne Ace of Spades à 2 000 dollos.
Bouteille qui selon le rapport de police lui sera subséquemment retournée accompagnée d’un petit mot de Drizzy : « « I’m fucking the love of your life ».
Alors que la dernière chanson de la soirée retentit, les entourages respectifs deux stars se lèvent d’un coup d’un seul et commencent à se mettre joyeusement sur la tronche.
Au final ce sont le garde du corps de Chris Brown et une touriste australienne qui passait par là qui feront figure de dommages collatéraux.
Vous avez dit malaise ?
Cardi B versus Nicki Minaj
Ce n’était qu’une question de temps.
Colorées, extraverties, unapologetics… dès son arrivée dans le game à l’été 2017 avec le raz-de-marée Bodak Yellow, la très hood Cardi n’a cessé d’être comparée à la très Hollywood Nicki.
Les deux femmes ont beau eu clamé à l’unisson qu’il n’existait aucune rivalité entre elles et s’adresser à échéances régulières des marques mutuelles d’admiration et de respect, sous la pression conjuguée du public et des médias ces bonnes résolutions n’ont pas fait long feu.
Aux textes sibyllins et allusions anonymes qui ponctuaient leurs textes, une sombre histoire de feat enregistré puis réenregistré (MotorSport des Migos) a fini par transformer cette rivalité à fleurets mouchetés en animosité à cœurs ouverts.
Certes, en mai 2018 Nicki Darling et Cardi Baby ont échangé quelques mots en face-à-face lors du Met Gala (le lieu de rencontre annuelle des Illuminatis rich & famous), mais sitôt cette trêve achevée, les hostilités ont repris de plus belle – l’une accusant l’autre d’être trop sensible à la critique, l’autre dénonçant son hypocrisie.
Résultat quand les deux divas se recroisent lors de la fashion week newyorkaise à l’automne, le face-à-face vire au rendez-vous en bas d’une tour.
Selon les rapports des tabloïds (qu’il convient tout de même de prendre avec du recul), Cardi se serait approchée de Nicki et son entourage pour en découdre avant de se faire cogner par l’une de ses potes garde du corps. Folle de rage elle lui aurait alors jeté l’une de ses chaussures à talon à la figure – ce qui au vu de ses antécédents est tout à fait plausible.
L’incident a ensuite été suivi de moult débriefes sur les réseaux sociaux, des accusations de coucherie, de ghostwriting, de corruption de DJ, de divulgation de numéro de téléphone… avant que les deux artistes finissent par convenir que trop c’est trop et mettent un terme à ce vaudeville par comptes Instagram interposés.
Ouf.
The Game versus le G-Unit
Quand The Massacre le second album de 50 est repoussé pour laisser sortir The Documentary, le new-yorkais le prend assez mal, surtout qu’au passage The Game lui pique plus ou moins tous ses plus gros singles.
La rumeur veut d’ailleurs que si dans la vidéo de Hate it or Love it, Fiddy est assis à l’arrière de la caisse c’est pour ne pas être assis à côté de The Game. #PireQuàlÉcole
L’ex protégé de Dr Dre refuse ensuite de prendre part aux attaques du crew contre les rappeurs qui ne lui ont rien fait (et notamment Nas).
La suite ? Game modifie son tatouage G-Unit en G-Unot, et après une brève tentative d’accalmie, les deux parties s’engagent dans le clash qui tient la palme du clash le plus prolifique de l’histoire des clashs avec plus d’une centaine de titres disséminés sur différents albums, mixtapes et freestyles depuis 2004.
Si Game a sans succès plusieurs fois envoyé des signes d’apaisement (avant de se raviser parfois dès le lendemain), depuis 6 mois les choses vont (beaucoup) mieux.
Le MC de Compton a complimenté la vodka de 50 Cent, assisté à un de ses shows comme spectateur, et même pris une photo avec Lloyd Banks quand il l’a croisé à Dubaï.
Enfin il y a peu, les deux ex-partenaires assistaient à la même soirée au strip club Ace of Diamonds de L.A.
The Game en alors profité pour prendre le micro : « Je suis cool avec 50, ce qui s’est passé c’était il y a 12 ans (…) Plus personne ne prête attention à ça ».
À quand des nouveaux sons ?
Le clan Kardashian versus Amber Rose
Essayons de faire court : d’une part parce que les tenants et aboutissants de l’affaire prise dans sa globalité font passer les scenarios de Game of Thrones pour des sketchs Youtube, et de l’autre parce que dans le fond on s’en fout quand même pas mal.
Tout aurait donc commencé le jour où Kanye West, alors en couple avec Amber, s’est fait griller en recevant des photos dénudées envoyées par Kim Kardashian herself.
Ensuite (et dans le désordre) viennent se joindre à la fête la sis’ Khloe qui accuse Tyga d’aimer d’un peu trop près les jeunes filles, Rose qui prétend avoir joué au proctologue avec le Yeezus, Blac Chyna qui se moque des lèvres refaites de Kylie J., Rob Kardashian qui enchaîne les donuts et gonfle à vue d’œil, Wiz Khalifa qui perd des millions d’abonnés en voulant défendre Max B, Kanye qui s’adonne à des séances de psychothérapie en live sur Twitter…
Et ainsi de suite jusqu’à que Kimberley et Amber décident d’enterrer la hache de guerre avant que ne se profile une troisième guerre mondiale sur les smartphones de Beverly Hills.
Résultat, le cliché ci-dessus atterrit sur Instagram et divise depuis la population male en deux catégories, entre partisans des breads de Kimmy et ceux du « no-hair-don’t-care » d’Amber.
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