Récapitulatif de toutes les fois où le rappeur s’est foutu de la gueule de son public en exhibant ses « richesses »…
50 Cent est de nouveau solvable ! Englué dans une procédure de banqueroute depuis près d’un an et demi, l’auteur de In Da Club et 21 Questions est depuis quelques jours affranchi de toutes ses dettes – ce qui représentaient tout de même la modique somme de 23 millions de dollars.
Si tout est bien qui finit bien, cet épisode a dévoilé dans les grandes largeurs toute l’hypocrisie du rap bling-bling, ce rap qui calque la valeur de toute chose sur leur valeur financière. La carrière d’un de ses hérauts les plus farouches respirait en effet dès le départ l’esbroufe à plein nez.
Au final Curtis Jackson n’est certes pas à la plaindre, mais il est désormais établi qu’il s’est autorisé à vendre beaucoup (beaucoup) de rêves depuis ses débuts en 2003.
Retour sur les mensonges les plus éhontés mis à jour par les tribunaux de celui qui s’était promis « d’essayer à en mourir de devenir riche ».
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1. Ses voitures étaient louées
Quelques jours avant sa mise en faillite, le boss du G-Unit se pavane dans une Rolls Royce à 300 000$. S’il en est bien le propriétaire, il a cependant dû l’échanger contre deux de ses modèles, dont sa Lamborghini.
En revanche, Bentley et Ferrari retournaient au garage sitôt les clips et séances photos terminées, à commencer par celles louées spécialement pour l’émission MTV Cribs.
2. Toute sa quincaillerie c’était du toc
Si vous vous demandiez où 50 Cent trouvait la place pour ranger toute sa joaillerie, la réponse est simple : dans un (petit) tiroir.
Propriétaire de « deux ou trois chaines » seulement (qu’il fait régulièrement refondre pour donner l’illusion d’en avoir plus) et d’une modeste montre Casio G-SHOCK, il effectue de nombreux allers-retours chez les bijoutiers pour emprunter (et rendre dans la foulée) des pièces de luxe – quand il ne porte pas de manière éhontée du faux comme cette bague à soi-disant « 65 carats »…
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3. Ses 1,6 millions misés sur Mayweather c’était du flan
Invité le 30 mars 2015 sur le plateau télé de Conan O’Brien, à l’occasion du « combat du siècle » contre Pacquiao, Fiddy déclare qu’il va miser gros sur Money.
La bonne nouvelle pour le boxeur c’est qu’il s’est imposé, la mauvaise pour le rappeur c’est qu’il n’a jamais encaissé le moindre dollar, et pour cause : il n’a jamais placé ce pari.
4. Sa maison en Afrique n’a jamais existé
En septembre 2015, 50 poste sur Instagram la photo d’une luxueuse demeure en « Afrique » (sic). Légende : « Ma baraque est bientôt terminée en AFRIQUE. Je vais organiser la pendaison de crémaillère la plus dingue jamais vue. »
Ne lui manquait que les clefs…
5. Son deal ave Coca Cola était probablement du bluff
En 2007 Fiddy lance sa propre boisson énergétique aux raisins pour le compte de Vitamin Water alors détenue par Glaceau. Quand Coca-Cola rachète la société pour 4,1 milliards de dollars, il empoche selon ses dires un bénéfice net situé entre 60 et 100 millions de dollars.
Reste que lorsque la justice s’est intéressée à ses fonds, il a demandé explicitement par la voie de ses avocats qu’aucun détail ne soit révélé publiquement.
Se pourrait-il que celui qui a grandement bâti sa réputation de businessman via cet accord n’ait pas obtenu des dividendes aussi importants qu’il l’a longtemps clamé ?
6. Ses billets exhibés sur les réseaux sociaux étaient des faux
Bien qu’officiellement en faillite, 50 continue d’alimenter son compte Instagram en photos où il se met en scène entouré de liasses de billets verts.
Rapidement sommé de s’expliquer par le juge, il déclare alors qu’il s’agit de « ‘prop money’, d’accessoires utilisés pour les photos et les clips de G-Unit Records ».
7. L’étendue de son patrimoine est sujette à caution
Le très prestigieux site et magazine Forbes écrivait encore quelques semaines avant sa banqueroute que 50 Cent était assis sur un capital estimé à 155 millions de dollars.
Capital que le rappeur estime lui à 4 petits millions devant les tribunaux… avant de régler la semaine dernière de sa poche 8,7 millions à ses créanciers.
Question : celui qui a juré de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, aurait-il de nouveau menti ?
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