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Tous les morceaux de Get Rich or Die Tryin’ de 50 Cent classés du pire au meilleur

Tous les morceaux de Get Rich or Die Tryin’ de 50 Cent classés du pire au meilleur

Sorti le 6 février 2003, l’opus célèbre ses 20 ans…

50 Cent a-t-il été la plus grande superstar du rap ? Certes, dans l’histoire du mouvement, il n’est ni celui qui a vendu le plus, ni celui qui a duré le plus longtemps, et encore moins celui que les critiques préfèrent, mais du temps de sa splendeur, il peut se vanter d’avoir fasciné les masses comme aucun autre.

Corps criblé de balles, musculature de bande dessinée, tatouages fièrement exhibés… il incarnait une sorte de super-héros du ghetto, à la croisée des chemins entre 2Pac et Luke Cage.

Repéré par le tandem Eminem/Dr. Dre, il a su jouer à fond de cette carte tout en s’appuyant sur une arme imparable pour faire rentrer sa musique dans toutes les têtes : son sens de la mélodie.

Intouchable de 2003 à 2005 grâce à cette formule, si 50 Cent n’est aujourd’hui plus le Goliath qu’il a été, deux décennies après les faits, ce mélange des énergies n’a rien perdu de son impact.

Largement de quoi donner envie de se replonger dans son premier album, le bien nommé Get Rich or Die Tryin’, pour s’adonner à un petit classement tout ce qu’il y a de nostalgique.

[Les morceaux bonus ont volontairement été mis de côté, précisément parce qu’ils sont des morceaux bonus, ainsi que les six secondes d’introduction.]

15. Poor Lil Rich

Excellent album, mais pas album parfait, Get Rich or Die Tryin’ contient son lot de skips, à commencer par cette lointaine tentative bounce qui tourne en rond avant la fin du premier couplet.

14. Like My Style (Feat Tony Yayo)

Ventre mou toujours, une piste qui peine à convaincre quand bien même 50 accélère la cadence. Que la quatrième roue du carrosse G-Unit Tony Yayo pointe le bout de son nez n’y change rien

13. P.I.M.P.

Hein ? Le troisième single de GRODT a beau avoir ses défenseurs (majoritairement parmi les bros qui en fin de soirée ont un peu trop forcé sur la boisson), il n’est pas des plus fins sur le fond comme sur la forme.

Un peu compliqué à écouter autrement qu’au second degré.

12. Back Down

L’attaque en règle contre Ja Rule et tout son Murder Inc.

Vaut essentiellement pour la réputation de brute épaisse du maître des lieux à l’instant T que pour sa pertinence. Aurait été plus à sa place sur une mixtape.

Hasard ou pas, notez que les morceaux les plus faiblards de l’album se suivent tous sur la tracklist.

11. Gotta Make It to Heaven

Sur une instru triomphante, 50 pêche paradoxalement à délivrer un refrain digne de lui.

C’est d’autant plus dommage qu’il s’agit du morceau qui clôt l’album.

10. High All the Time

L’hymne imaginaire de 50 à la défonce. Pas franchement original, à ceci près que son ton volontairement lancinant fait qu’il se réécoute sans y penser.

9. Don’t Push Me (Feat Lloyd Banks & Eminem)

Sur une thématique rabâchée (« Moi je te préviens hein, je suis pas le genre de renoi qu’on teste »), 50 s’en donne à cœur joie, lui qui n’est jamais aussi bon que lorsqu’il faut bomber le torse.

Étonnamment, Eminem et Lloyd Banks n’apportent pas plus que ça, a contrario des ad-libs très pêchus de Yayo.

Ce ne sont pas encore les hauteurs de GRODT, mais l’on s’en rapproche à grands pas.

8. Blood Hound (Feat Young Buck)

L’arrivée en grande pompe du poto Young Buck qui n’hésite pas à aboyer pour se faire entendre.

La débauche d’énergie est réelle, le beat attaque bien les oreilles, mais, faute d’endurance, le soufflé retombe un peu avant la fin.

7. Heat

Capable de faire ressentir à l’auditeur confortablement installé chez lui cette sensation de côtoyer au plus près le danger, l’ami Curtis découpe tout sur une instru rythmée par de (vrais) coups de feu.

Gangsta et pas qu’un peu.

6. 21 Questions (Feat Nate Dogg)

Et dire qu’au départ Dr. Dre ne voulait pas entendre parler de « cette chanson d’amour à l’eau de rose ».

En vrai, que vous risquiez d’en prendre pour un quart de siècle au moindre contrôle de police ou que vous soyez juste fan des refrains croonés du regretté Nate Dogg, ces vingt-et-une questions se révèlent des plus moelleuses et sucrées.

5. If I Can’t

Le genre de son pour sauter d’un hélicoptère en plein vol avant d’atterrir sur le toit d’un train à grande vitesse.

Le genre de son qui a manqué d’un chouia d’être le lead single de GRODT tellement il crache le feu.

4. What Up Gangsta

Dans la même veine que précédemment, à ce ceci près que, le degré de crapulerie est ici tel, qu’il s’agit de casser des bouches et de passer la concurrence au drive by.

2 minutes 59 de hood sous stéroïdes.

3. Patiently Waiting (Feat Eminem)

La toute première fois qu’Em’ et Fifty ont posé ensemble. Sur une instru rampante, les deux hommes mêlent sentiments d’urgence et d’oppression.

Leur meilleure collaboration à ce jour. L’un des meilleurs couplets de la carrière d’Eminem.

2. Many Men (Wish Death)

S’il est un morceau qui résume à lui seul l’invincibilité de 50 Cent à cette époque, c’est celui-ci.

Le concept ? Sur un arpège de piano, il chantonne la fusillade qui a manqué de lui coûter la vie quelques mois plus tôt, non sans name dropper des mecs qui pont pris perpet’ ou ne sont plus de ce monde (Charles ‘Chaz’ Williams, Walter “King Tut” Johnson, Darryl ‘Hommo’ Baum…).

Redoutable.

1. In da Club

Tout simplement le plus gros banger de l’histoire du rap.

Mélodie imparable, ligne de basse contagieuse, paroles entraînantes, gimmick ultra efficace, flow qui glisse tout seul… que ce soit en 2003 ou en 2023, il ne faut jamais plus de quelques notes à In da Club pour faire remuer la tête de n’importe quel fan de rap.

Même avec toute la mauvaise foi du monde, difficile de ne pas lui décerner la médaille d’or.

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