En grande forme ces derniers temps, Ragnar Le Breton était de passage chez GQ pour y juger le rap français. De Jul à PNL en passant par Booba, le combattant donne son avis sur de nombreux artistes. Morceaux choisis.
« Faut pas avoir vécu une rupture amoureuse avant parce que sinon tu te mets dans le mur. »
Ragnar Le Breton sur Blanka de PNL
Jul : « J’aime bien Jul. J’ai toujours bien aimé Jul. J’aime bien l’énergie qu’il a. Je vois qu’il reste fidèle à ses valeurs. Il est simple, il met des petits joggings avec des claquettes. Il est avec ses copains. C’est un bon mec quoi, j’aime bien. Et puis il bosse, il charbonne. Il est pas dans l’ostentation, avec des gonzesses. Il respectes les femmes. Super mec le Jul. »
PNL : « Je les aime bien parce qu’ils sont un peu à part, ils ont créé leur truc tout seul. Moi je respecte ça, les gens qui entreprennent et qui vont au bout de leur truc, qui investissent de leur propre argent. Ce sont des entrepreneurs quoi, moi j’adore ça. Je trouve ça magnifique. Les gens qui arrivent à construire un empire tout ça sans l’aide de personne et qui sont du coup indépendants de la pensée, indépendants des actions. Même si la musique là bon, faut pas avoir vécu une rupture amoureuse avant parce que sinon tu te mets dans le mur. »
Son freestyle sur Skyrock « C’était un cauchemar. En vrai c’était marrant à faire parce que c’était une caméra cachée, c’était un piège tu vois. C’est vrai que tous les gens qui étaient sur place ne comprenaient pas ce qu’il se passait quoi. Ils ont dit : « Il y a un ancien légionnaire qui vient te lâcher un rap front national en pleine gueule. » Le truc était violentissime. » Ils comprenaient pas les mecs. Mais en même temps ils ont une espèce de crainte, ils se disaient : « P*tain il est costaud, il est grand, il a l’air complètement vitreux. » Mais enfin y avait une ambiance particulière. Mais je suis ressorti de là j’étais vasé, je me suis senti mal. Je me suis dit : « P*tain, m*rde peut-être que c’était la goutte de trop, on est pas à l’abri d’un bad buzz. » Mais les gens ont compris que c’était de l’humour du second degré. »
