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Niska : « C’est très rare que j’écoute du Rap US ! »

Niska : « C’est très rare que j’écoute du Rap US ! »

Découvrez la deuxième partie de notre interview de Niska, à l’occasion de la sortie de la mixtape « Charo Life »…

Ca risque de chiffrer sévère…A un peu plus de deux semaines de la sortie de la mixtape Charo Life (2 octobre), Niska possède devant lui une voie royale vers le succès. A cette occasion, le rappeur du 91 a livré une interview à Fif devant les caméras de Booska-P. A travers un petit tour dans les différents quartiers d’Evry, Niska est revenu sur ce qui fait son actualité, son parcours et le contenu de son projet.

C’est très rare que j’écoute du rap US

Alors qu’il lui est parfois reproché de s’inspirer des dernières tendances d’outre-atlantique, Niska s’avère être un tout petit consommateur de rap américain : « Je n’écoute pas beaucoup ! Les gens sont surpris quand je dis ça…C’est vraiment très rare. Les gens disent que je reprends les trucs, mais j’ai juste repris le pas de Skippa da Flippa parce qu’il était bien mais j’étais tombé dessus par hasard. Je me suis dit que ça pouvait faire un délire en France. Quand j’entends des sons US c’est par mes potes, si l’ambiance est bonne je vais rentrer dedans. Je n’aime pas écouter ce que je ne comprends pas donc je suis plus rap français sans avoir d’artistes favoris en particulier. » explique-t-il.

Avant, on prenait tout : vestes, chaussures…

En passant devant le palais de justice, Niska évoque les histoires judiciaires que lui ou ses proches ont pu traverser :  » Tout le monde est passé par là, t’es obligé ! Nous, dans notre quartier, on disait que c’était un quartier maudit parce que tout le monde allait au Heps, c’était un truc de ouf. Il n’y a que moi et quelques potes qui n’y sommes pas allés. Aujourd’hui, la violence s’est calmée à Evry. Dans ma jeunesse, on trainait toujours dans les gares ce qui entrainait des bagarres. Aujourd’hui chacun reste dans son quartier à penser à l’oseille, donc ça se croise moins. Avant, on prenait tout : vestes, chaussures, dans des fêtes…Aujourd’hui c’est mieux, faut entreprendre. » raconte-t-il.

Mon originalité à l’africaine a fait que ça marche pour moi

Révélé au grand public en à peine 6 mois, Niska revient sur son ascension aussi soudaine qu’impressionnante : « Ca a commencé à l’été 2014 avec le morceau ‘Charo’ puis ‘J’accoste en survet ». En novembre 2014, on sort ‘Allo ?’ et là ça prend une autre envergure. Mon avocat Maitre Simonard m’appelle et me dit ‘c’est quoi tout ça ?!!’, sans évidemment le prendre mal. A partir de ce moment là, soit tu prends la grosse tête, soit tu continues à travailler…Charlie Delta est sorti et ensuite PSG dont on parle encore aujourd’hui grâce à Matuidi, gros big’up à lui. Je pense que c’est mon originalité à l’africaine qui a fait que ça marche pour moi…J’ai un autre créneau. Le soutient de Gradur a aussi joué un rôle, quand il m’a appelé ça m’a flatté et ça a fait du bien à ma stratégie. Les maisons de disque ont commencé à m’appeler, et j’ai signé à Barclay en mai parce que le discours était déterminé. Je suis très content là-bas. » ajoute-t-il.

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