Avant la sortie ses prochains projets, Nemir se confie…
Cap au sud aujourd’hui avec Nemir, le grand bonhomme de Perpignan. Garant d’une authenticité à toute épreuve, il se livre aujourd’hui comme jamais dans une interview face à Yérim Sar. Devant l’objectif de Booska-P, il a bien sûr été question de ses prochains projets, de son évolution musicale, mais également de sa longue absence…
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Nemir, nouveau boulimique de la musique
Nemir le dit lui-même, les artistes les plus perfectionnistes sont parfois les plus paresseux. Ainsi il a livré son dernier album en 2013, Ailleurs. Un opus qui a tourné pendant longtemps dans nos oreilles, la faute à une absence du rappeur… Mais pas n’importe laquelle. En effet, il s’agit d’une absence créatrice, ingrédient du parcours musical d’un Nemir aujourd’hui complètement boulimique. Un homme qui a retrouvé l’envie de faire du son et qui proposera un Ep le 13 avril, Hors-Série. Rien de mieux pour patienter avant l’arrivée d’un nouvel album !
Son évolution musicale :
« On dessine un chemin, on n’a rien abandonné. Au contraire, on additionne. Là, on présente un univers, j’avais aussi envie que les gens s’habituent à notre manière de faire de la musique, à mon timbre, à la voix… Avec une accoutumance qui se mette en place. On ne me connaissait pas forcément sous cet angle (le chant ndlr). C’est devenu une nouvelle manière d’exprimer les choses. Je me suis aussi rendu compte que ça faisait très longtemps que c’était en moi ».
Sa longue absence (et celle de Joke) :
« On a discuté quelques fois et je peux comprendre son souci de la perfection. Je pense que c’est la musique qui prime. Si t’estimes que ça doit prendre ce temps-là… Après, il y a le temps de la vie aussi. On ne connaît pas la vie des gens. On a sorti ailleurs en fin 2012-2013, ensuite, on a tourné jusqu’à fin 2014. Donc revenir en studio en 2015… La musique change, elle évolue, donc le temps d’assimiler, d’assembler… Et puis il faut avoir le temps d’avoir envie. Je sais que sur ce point je ne changerais pas. Si je n’ai pas envie, ça peut durer 15 ans (…). Dès que l’envie est revenue, c’est allé très vite. Aujourd’hui, en 2018, je suis boulimique ».
Ses liens avec l’Entourage :
« Je suis toujours proche. C’est des amis, Deen (Burbigo) je l’ai tous les jours au téléphone, on parle de tout et de n’importe quoi. Ken (Nekfeu) chaque fois qu’il est dans le secteur on se capte. Alpha (Wann), pareil. Hier, je suis allé voir Jazzy Bazz qui prépare son album ».
