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Jazzy Bazz : « Avec L’Entourage c’est l’amour du Rap qui nous a uni. »

Jazzy Bazz : « Avec L’Entourage c’est l’amour du Rap qui nous a uni. »

A l’occasion de la sortie de son premier album P-Town, nous avons rencontré Jazzy Bazz à l’occasion d’une interview devant les caméras de Booska-P !

Venu du 19ème arrondissement, Jazzy Bazz forme déjà en 2008 avec son partenaire Esso le groupe Cool Connexion au sein du collectif d’artistes Grande Ville. En 2010 le rappeur rejoint la grande famille de L’Entourage avant de participer en 2011 à son premier Rap Contenders, remporté haut la main ! En 2014 il sort son EP Sur la Route du 3.14, appuyé par ses frères d’armes Esso, Deen Burbigo, Nekfeu, Alpha Wann,… Il apparaît sur différents projets des membres de L’Entourage avant la sortie en 2015 du premier album du collectif : Jeunes Entrepreneurs. Aujourd’hui c’est à l’occasion de la sortie de son album P-Town le 26 février dernier que nous rencontrons Jazzy Bazz…

J’ai la chance d’avoir un studio à disposition et on travaille en famille…

Son projet terminé, c’est sans pression que Jazzy Bazz se présente face à nos caméras. « Pour un artiste quand les gens découvrent ton projet il est déjà mort en quelque sorte parce que dans le processus de création il n’y a plus rien à faire. La pression est relâchée tu vois, j’ai des retours très positifs, je suis content là cest que du chill. » Ensuite le rappeur nous explique un peu d’où vient le nom de son album P-Town et son rapport avec le chiffre 3.14 et ses différentes interprétations avant de revenir sur les conditions dans lesquelles il a enregistré son projet : « J’ai la chance d’avoir un studio à disposition parce qu’avec des potes de mon collectif Grande Ville on a monté un studio donc déjà pour l’enregistrement je suis plutôt tranquille pas trop de pression… Ensuite avec un pote d’enfance qui est aussi mon ingénieur son on a fait tout le mixage de l’album, beaucoup d’arrangements et il m’a aussi accompagné dans la réalisation, donc on travaille en famille on fait ça avec ceux avec qui on a toujours bossé.« 

Après être revenu sur son collectif Grande Ville le rappeur revient sur sa relation avec Esso : « Il est sur mon projet, il a été sur le projet d’Eff Gee, sur le projet de Deen, sur le projet d’Espiiem… Il est souvent sollicité pour des featurings parce que tout le monde veut l’avoir vu que c’est un excellent rappeur. Après de son côté il continue de faire du son, d’écrire, il a enregistré quelques trucs… Moi je suis son manager maintenant donc je peux parler en son nom… Là il est en train de bosser il prépare ça en sous-marin et ça va arriver lourd !« 

Avec L’Entourage notre point commun c’était d’aimer rapper, tout simplement !

Jazzy Bazz revient ensuite sur ses débuts avec L’Entourage. « Notre point commun c’était d’aimer rapper tout simplement, dans une période ou le rap était beaucoup moins à la mode quand même il y a eu un petit creux et du coup on n’était pas tellement nombreux à être dans ce délire là donc on s’est très vite connecté. Sans compter le fait que c’est le rassemblement de pleins de petits groupes qui se connaissent depuis l’enfance… » Evoluer au sein de ce collectif a permis à Jazzy Bazz de grandir : « C’est comme si tu es un joueur de foot et que tu joues au Real Madrid tu vas plus progresser que si tu joues (sans offense) à Lens ou au Paris FC tu vois ? Du coup vu que j’admire beaucoup de techniques diverses et variées que peuvent développer mes partenaires dans L’Entourage ça m’a toujours poussé à être meilleur et ça nous pousse tous à progresser. C’est bien d’être dans une bonne équipe pour ça !« 

Après un rapide passage sur l’identité nationale, Jazzy Bazz nous parle de rappeurs qu’il apprécie : « Autant placer des scratchs de rappeurs que tu kiffes, Fabe et Rocca ça représente du rap que j’ai écouté, qui m’a influencé tout simplement… » avant de revenir sur une phrase que l’on retrouve sur son album mais que le rappeur ne pense pas : « Si les anciens ne laissent pas les jeunes prendre leur place comment notre art peut-il se renouveler ?« 

J’invite les derniers résistants à ne pas casser les couilles et aller se prendre du rap…

Le rappeur du 19ème arrondissement de Paris nous parle ensuite de ses débuts dans le rap : « Je rappais par passion, de temps en temps. Je rappais des petits textes que j’avais à des open mic, je ne me butais pas spécialement à écrire des millions de textes. J’en avais 4 ou 5, je les rappais à l’occasion, j’aimais beaucoup être avec les autres on allait sur un terrain vague tous les week-ends, on aimait bien se réunir… Quand au bout d’un moment je commençais à me demander ce que je voulais faire de ma vie parce que j’allais un peu à la fac mais finalement j’étais inscrit mais je n’y allais pas, on commençait à avoir des opportunités dans le rap, sur internet on commençait à faire parler de nous… Je me suis dit que j’allais m’y mettre plus sérieusement…« 

Il revient alors sur ce qui l’a sans doute fait éclater aux yeux du grand public, les Rap Contenders : « Il y a des gens qui se sont clashés qui avaient déjà fait des morceaux ensemble, qui ont fait après des morceaux ensemble, il y a beaucoup de gens qui s’entendent bien même s’il ne sont pas potes spécialement ils n’ont rien l’un contre l’autre ils font juste un clash. C’est vraiment confronter deux MC et voir qui a écrit le meilleur texte, qui est le plus rentre dedans, qui est le plus marrant, qui a les meilleures rimes… Je pense qu’il est important d’être bon esprit pour justement arriver à se faire remarquer dans ce genre de truc parce que si tu ne respectes pas ton adversaire tu vas avoir des surprises… Sinon il y a vraiment une bonne ambiance !« 

En attendant la seconde partie de notre interview, retrouvez l’album P-Town de Jazzy Bazz en téléchargement légal sur iTunes !

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