Le rappeur n’élude aucun sujet avant la sortie de son projet…
Dinos arrivera le 27 avril dans les bacs ave Imany, son nouvel album. Un projet qui débarque après une longue absence, mais qu’importe. L’artiste livre ici un opus à même de présenter qui il est vraiment, le tout dans des featurings en compagnie de Joke et Youssoupha.
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Imany, voilà l’album avec lequel Dinos a abordé sa mue. Un projet dans lequel il aborde un rap délesté de la recherche absolue de la punchline, plus porté sur un vécu à livrer. De ses sentiments jusqu’à sa vision de la foi, le rappeur n’élude aucun sujet dans son opus. Tout comme dans son interview face à notre interviewer Yérim Sar qui s’est tenue chez lui, à la Courneuve.
Son absence :
« Il y a eu des aléas musicaux. On va dire que je me cherchais. J’avais besoin de me trouver musicalement, humainement aussi. C’est essentiellement ça, moi de côté au niveau musical et le schmilblick avec Def Jam. Au final ça a fait un gros pataquès. (…) Aujourd’hui, j’arrive avec un autre style. C’est un mélange de ce que j’écoute, de ce que j’ai toujours aimé et de ce que j’ai toujours voulu faire. Pendant ces trois ans, je me suis entraîné à faire beaucoup de choses ».
Punchilovic avant Dinos :
« J’étais un connard, un enculé même (rires). Je forçais la punchline. J’ai écouté des vieux morceaux et même moi je me dis mais non, poto… Je me suis dit que j’en avais marre de faire des punchlines. Je voulais faire des citations, je ne sais pas, autre chose. La punchline, ça m’a fatigué. J’ai juste envie d’écrire et de dire ce que. Faire des punchlines pour faire des punchlines, ça ne m’intéresse plus. C’est pour ça que j’ai enlevé le punchlinovic, c’est parce que pour moi c’est une époque révolue ».
L’impact d’Imany :
« Je suis dans la « presque ». Après Imany, faut que je sois dans le vrai, plus dans le « presque ». C’est une étape qui me permettra de quitter le « presque ». Je ne suis pas dans leur délire de rap game, de première semaine, de ceci, de cela. Je m’en fous moi, je suis à la cité frère. Je suis dans mon monde et voilà ».
