Le Marseillais débute fort l’année…
La scène de la cité phocéenne ne cesse de prendre de plus en plus de place dans le rap de l’Hexagone. On doit ce phénomène à la multitude de rappeurs qui y développent leur art sans complexe. Dika fait partie de cette vague : très productif en cette fin d’année 2018 à travers des titres comme Wesh la zone ou encore La rue en direct, le passage à la nouvelle année ne l’a pas arrêté.
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Quand Dika baigne dans le crime
En effet, en ce début d’année, Dika nous livre un tout nouveau concept. Il compte capitaliser sur sa notoriété acquise par les nombreux singles qu’il a publiés en 2018. Pour ce faire, il a eu l’idée d’une série de morceaux dont il a donné le coup d’envoi ce mercredi à 18 h. Nommée Cargaison, cette série a été inaugurée par un premier épisode intitulé Illégal. Comme son nom l’indique, le visuel fait étalage de nombreuses activités criminelles relatives au trafic de drogue. Surtout, par ce titre, Dika montre à son public ses différentes facettes : alors qu’il a su se muer en ambianceur à l’occasion de l’été dernier, il s’est adapté au froid de l’hiver et a sorti un titre beaucoup plus sombre dans lequel AsslamProd a concocté une instrumentale nerveuse. Le rappeur de Marseille s’occupe de le découper par ses flows secs et rapides.
Dika, un artiste labellisé 13ème Art
Depuis le début des années 2010, le label indépendant marseillais 13ème Art fait propager son nom dans les rues de la ville du Vieux-Port. Anciennement, l’écurie avait un temps accueilli les talents de Lacrim lorsqu’il s’était exilé dans la ville du sud. Aujourd’hui, la structure a acquis une notoriété toute autre : grâce au succès monstre de Naps qui enchaîne les albums certifiés platine, elle a gagné en importance et est depuis devenue un pôle incontournable du rap de Marseille. Outre Dika, le label accueille aujourd’hui les talents de Graya, Youss, Raisse ou encore Bayssou.